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Le choix du directeur de la santé publique au ministère mauritanien de la Santé Dr Sidi Ould Zahaf, pour présider la commission nationale de lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19 n’est pas fortuit.
L’homme s’est illustré le long de sa carrière professionnelle par le sérieux, l'intégrité, la fermeté et la compétence, puisqu’il accorde l’essentiel de son attention au travail et à son bon accomplissement à temps, même en dehors des heures de permanence.
Le choix dont il a fait l’objet, aussitôt après la confirmation de la propagation du coronavirus au niveau de la capitale Nouakchott et de plusieurs wilayas de l'intérieur du pays, était à la fois celui du ministère et du gouvernement, pour s’occuper de ce dossier complexe aux ramifications multiples.
Un chois qui a révélé toute sa pertinence, puisque Sidi Ould Zehaf s’est montré disposé à assumer cette grande responsabilité coute-que-coute, vaille-que-vaille.
En effet, malgré son programme surchargé de réunions et de suivis des rebondissements et la gestion de routine, Ould Zahaf a veillé régulièrement à organiser ses sorties médiatiques quotidiennes pour tenir l'opinion publique informée des derniers développements de la pandémie, de la carte de sa propagation et de la nature des cas enregistrés, nouveaux et guéris ainsi que des décès.
En dépit de toutes ces nouvelles qui suscitent la peur et l’angoisse chez les citoyens, Dr Sidi Ould Zahaf s’est constamment efforcé à rassurer la population et à apaiser leur frayeur en affirmant que le Covid-19 n’est pas dangereux en soi, mais plutôt inquiétant par la célérité de sa propagation rapide et des défis qu'il représente pour la santé des personnes âgées et souffrant de maladies chroniques, insistant sans relâche sur l'observation des citoyens des mesures préventives.
Ould Zehaf se distingue par ailleurs par la modestie et l’amabilité, manifestant avec le même sourire et la même attention et en dépit de ses diverses charges et responsabilités, sa disposition entière à accueillir les appels des citoyens et à interagir positivement et poliment avec ces communications ainsi qu’à donner les conseils et les recommandations nécessaires.
En bref, c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
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