Les États-Unis ont tué le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, l’un des terroristes les plus recherchés au monde. L'Égyptien avait supervisé les attaques du 11 septembre 2001 aux côtés du fondateur du groupe, Oussama ben Laden. Zawahiri avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort de ce dernier en 2011.
« L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile », a précisé un haut responsable américain auprès de journalistes. Le président Joe Biden doit prendre la parole à 23H30 TU à propos d'une « opération antiterroriste réussie », selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA. Le département d'État offrait jusqu'à 25 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à l'arrestation ou la condamnation du chef d'Al-Qaïda.
Héritant en 2011 d'une organisation qui avait perdu de sa superbe, Ayman al-Zawahiri avait dû pour survivre multiplier les « franchises » et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l'Afghanistan, en Syrie et en Irak. Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d'une maladie cardiaque, mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
L'annonce de sa mort intervient près d'un an après le chaotique retrait d'Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après. Les États-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe État islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d'une frappe de drone, opération qui avait « affaibli de façon considérable la capacité de l'EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région », selon un porte-parole de l'armée américaine