47è anniversaire de la Marche verte: Un engagement dans la continuité et un attachement sans faille

Le Maroc célèbre cette année le 47è anniversaire de la marche verte, qui garde intact son goût de victoire,  à la lumière des avancées diplomatiques réalisées dans le dossier du Sahara marocain tout au long de ces années.

Le peuple marocain et son Roi commémorent donc l’anniversaire de cette épopée, qui est, et restera, un modèle inédit d’engagement et d’attachement patriotique sans faille du peuple et de son Roi, Mohammed VI, qui a su guider son pays, de Tanger à Lagouira, sur la voie du développement et de la modernité.

À cette occasion, Hespress Fr s’est entretenu avec l’analyste politique, Driss Aissaoui, qui s’est notamment attardé sur la symbolique de cette fête pour les Marocains, mais aussi la dynamique qu’elle a enclenchée, pour aller toujours de l’avant dans la défense de la première cause nationale.

Cette année, le Maroc et son peuple fêtent le 47e anniversaire de la Marche verte dans un contexte marqué par une forte dynamique diplomatique marocaine sur le dossier du Sahara…

Il est important de souligner un point qui me semble être parfaitement en accord avec tous les efforts que le Royaume a entrepris pour la préservation de son intégrité territoriale.

Sur le plan diplomatique, il y a eu beaucoup d’avancées que l’on peut classer par ordre d’importance. On peut parler du fait que Donald Trump avait reconnu la marocanité des provinces sahariennes. Son exemple a été suivi par beaucoup d’autres pays. Son geste a été novateur, mais au même temps très particulier, parce qu’il a permis au Maroc de pouvoir prendre largement son souffle est aller de l’avant en matière de consolidation de cette intégrité territoriale.

En fait, le dossier du Sahara est complexe, mais simple à comprendre. Il s’agit de provinces que le Maroc a pu développer après le départ du colonisateur, c’est-à-dire l’Espagne. Depuis ce temps-là il y a eu une situation assez particulière, parce que l’Algérie et à l’époque la Libye, ont entrepris de dresser des jeunes sahraouis en leur faisant miroiter des chimères d’indépendance et de séparatisme.

Et à partir de 1975, les séparatistes du polisario, soutenus, entretenus, entrainés et armés par l’Algérie, vivent du mercenariat, trempent dans toutes sortes de trafics, pactisent ouvertement avec les groupes terroristes, et mènent un combat, vain et dénué de tout fondement, pour imposer à la communauté internationale, une entité fantoche, dénommée la rasd.

Depuis près de 50 ans donc, ce sont des générations entières de jeunes Sahraouis qui ont vu leur avenir gâché. Il y en a qui ne connaissent rien à part la partie du territoire algérien qu’ils occupent, à savoir Tindouf, où ils vivent dans des camps, entassés sans aucune forme d’humanisme.

Et ne se contentant pas d’armer et d’abriter le polisario, l’Algérie a dépensé des milliards pour « acheter » de la reconnaissance à l’entité séparatiste, et partant, une adhésion somme toute illégale, à l’Organisation de l’Union africaine (OUA), devenue depuis, UA.

En protestation contre cette « escroquerie politique », le Maroc avait quitté l’Union, mais il a compris, quelques années plus tard, que la politique de la chaise vide ne pouvait pas être payante.

Le Royaume est donc revenue dans sa famille africaine lors d’un déplacement mémorable du Roi Mohammed VI à Nairobi, qui avait annoncé le retour du Maroc dans le giron de l’Afrique. Aujourd’hui, la grande majorité de ceux qui avaient reconnu, à l’époque, la soi-disant RASD, ont retiré leur reconnaissance.

Et depuis, des avancées extrêmement importantes ont été réalisées au niveau du dossier du Sahara et particulièrement dans cette manière de gouverner. En effet, la gouvernance de ce dossier a beaucoup changé et aujourd’hui, et l’affaire du Sahara est entre les mains de diplomates marocains aguerris qui connaissent très bien le dossier et le font avancer avec beaucoup de succès, conformément à une vision royale clairvoyante et reconnue.

Le dossier du Sahara est donc sur la bonne voie, et à mon avis, il n’y a aucun souci à se faire à ce niveau là.

Ces avancées diplomatiques ont été couronnées par la dernière résolution votée à l’ONU….

Le Maroc a bien entendu continué son travail au service de sa cause, particulièrement auprès des Nations unies, dans le cadre du dispositif prévu dans ce sens, mais aussi dans le cadre de sa souveraineté.

Le Royaume a ainsi mis sur la table une initiative d’autonomie (2007), permettant aux populations sahraouies de gérer elles mêmes leurs affaires, sous souveraineté marocaine. Une initiative qui a été applaudie par la communauté internationale comme étant la solution réaliste et réalisable pour résoudre ce conflit artificiel.

Aujourd’hui, ce sont plus de 20 pays qui ont ouvert des représentations diplomatiques dans les provinces du Sud, à Dakhla et Laâyoune.

L’autre point positif, est que cette percée diplomatique, ouvre aussi de bonnes perspectives économiques, en ce sens que lorsqu’on ouvre un consulat ou une ambassade, c’est aussi une fenêtre d’opportunité d’investissement. Et l’exemple de Dakhla est très éloquent …

En fin de compte, si l’épopée de la Marche verte a été un modèle de solidarité, d’engagement et de citoyenneté, tout ce qui a suivi a montré que le Royaume reste engagé sur la voie du développement et de la prospérité, fort de ses valeurs et de ses principes, et fermement attaché à ses constantes.

Hespress.com

sam, 05/11/2022 - 22:47