Cette première moitié de l’année 2023 est, à tous points de vue, une réussite pour la Mauritanie.S’il faut se féliciter de l’écho favorable qu’ont eu les élections municipales, législatives et régionales dans les grandes capitales occidentales, où se décide le sort du Monde, il faut sans doute aussi saluer la percée diplomatique remarquable que le pays vient de réaliser avec l’appréciation positive du Rapport américain sur la gestion du dossier des droits humains.
En effet, la Mauritanie a franchi un palier (elle passe du troisième rang au deuxième sur une échelle de quatre) et voit ses efforts appréciés, alors que, avant 2019, elle a toujours été accusée d’un semblant de fainéantise de la part de ses décideurs politiques dans la gestion d’un dossier des plus sensibles dans le monde.
Etre appréciée pour ses efforts dans la gestion d’un dossier aussi important que celui de la traite des personnes, dans le rapport américain 2022, n’est cependant pas la seule grande réalisation de la Mauritanie sur la scène internationale. Un exploit sans précédent, selon le témoignage d’observateurs internationaux impartiaux. S’il faut en reconnaitre le mérite aux orientations de Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, données au Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et des relations avec la société civile, nul doute aussi qu’il faut saluer l’engagement, volontariste à souhait, du président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, notamment lors de la visite qu’il a effectuée aux États-Unis d’Amérique, au cours de laquelle il a rencontré des décideurs et des dirigeants des plus importantes institutions œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.
Le rapport américain est la preuve tangible de l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Mauritanie, qui n’aurait pas atteint ce niveau avancé, reconnu par les États-Unis d’Amérique, n’eut été la volonté politique du président de la République et la mise en œuvre, dans le domaine, de ses instructions par le gouvernement de Mohamed Bilal Messoud.
Et comme un succès ne vient pas seul, il faut aussi souligner qu’il y a quelques jours, la Mauritanie la Mauritanie a remporté l’un des sièges du Conseil économique et social des Nations unies représentant le Groupe nord-africain. Un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2024 qui permettra à la Mauritanie d’imprimer sa marque à ce conseil et de prendre part aux décisions qui engagent le monde entier. Cette élection est considérée comme une reconnaissance internationale des importantes réformes économiques et sociales prises par le pays depuis l’arrivée au pouvoir d’Ould Cheikh El Ghazouani en 2019, ainsi que pour les nombreux programmes sociaux avec lesquels son régime a fait face aux contrecoups de la crise du Covid-19, et les effets ultérieurs du conflit russo-ukrainien. Des mesures de bonne gouvernance économique qui ont profité, avant tout, aux classes démunies de la population soumises, comme partout dans le monde, aux effets dévastateurs de la pandémie et de la guerre. Nul doute qu’il faut aussi citer, dans cette série de succès diplomatique, la distinction offerte au président de la République par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et celle reçue, quelques mois plutôt, aux USA, de la part de hautes institutions pour saluer le leadership régional de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Alors que l’on s’achemine vers la tenue, en 2024, d’élections présidentielles d’importance, et que Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est, selon toutes probabilités, candidat à sa propre succession, la Mauritanie retrouve, au plan international, la confiance dont elle a besoin pour traiter en toute sérénité avec ses partenaires économiques et financiers et les pays qui entretiennent avec elle des relations bilatérales construites sur le modèle gagnant-gagnant.
Agence de presse Al Wiam