Le Royaume a brillamment réintégré le prestigieux Comité pour un nouveau mandat de 4 ans, obtenant 120 voix lors du scrutin de mardi à New York.
C’est une nouvelle consécration pour l’action menée par le Maroc en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères parvenu ce mercredi 29 mai 2024 à APA, le Royaume a été réélu au Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, en la personne de M. Mahjoub El Haiba, pour un mandat de 4 ans (2025-2028).
Cette réélection « vient attester, une nouvelle fois, de la crédibilité et de la confiance dont jouit l’action du Royaume, sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la promotion des droits de l’Homme et de leur effectivité », souligne le communiqué.
Selon la diplomatie marocaine, ce succès électoral s’inscrit dans le cadre de la stratégie que met en œuvre le Royaume, conformément aux Hautes Orientations Royales, pour mettre au service des organes onusiens son expertise et son expérience dans les différents domaines prioritaires de l’action multilatérale, en tant qu’acteur responsable et engagé de la communauté internationale.
Obtenant 120 voix sur 169 votants lors des élections du 29 mai à New York, la candidature marocaine a largement devancé 15 autres pays pour l’un des 9 sièges vacants au sein de cette instance de contrôle de l’application du Pacte international sur les droits civils et politiques.
Pour le ministère, cette brillante réélection « vient couronner une importante campagne de promotion menée par l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume. »
« Depuis ma première élection, je n’ai eu de cesser d’œuvrer pour le renforcement des méthodes de travail de cet important organe conventionnel, afin d’en améliorer l’efficacité et l’impact sur la situation des droits de l’Homme dans les États partis », a déclaré M. Mahjoub El Haiba, cité par la note.
Professeur universitaire, M. El Haiba jouit d’une riche expérience dans le domaine des droits humains, ayant précédemment occupé les postes de Secrétaire général du Conseil consultatif des droits de l’Homme (devenu Conseil national) et de Délégué interministériel aux droits de l’Homme