Editorial Al Wiam : après l'anniversaire « Un » de l'investiture du Président ... le déluge des réformes entrainera tout corrompu et tout corrupteur

Il ne reste plus que quelques jours avant la tombée des rideaux d’une année entière de la gouvernance du Président de la République Mohamed Ould Cheikh-Ghazouani, dont la sage, progessive et posée politique a renversé la table sur les prévaricateurs, dont certains se sont retirés de honte  dans leur domicile en attente de l’enfer et d’autres ont été contraints malgré eux d’aider à nouer la corde autour de leur cou.

 

Quelques jours seulement qui constituent un cauchemar effrayant pour les corrompus, quelques soient leurs hautes responsabilités et les fonctions antérieures et présentes qu’ils avaient occupées.

 

Tout indique que le début de la deuxième année du règne de l'Homme fort de Nouakchott Ould Ghazouani, verra une révision globale et complète et un réaménagement interne de la maison régnante, qui sera vidée des barons de la corruption, qu'il s'agisse des membres du gouvernement ou du corps diplomatique voire même des Directions Centrales et des services relevant d’elles.

 

La mission des prévaricateurs demeurés accrochés au navire de réforme est irréversiblement terminée et la poubelle de l'histoire est désormais devenue leur lieu naturel et approprié ... un dépotoir dont une partie se trouve dans les prisons et l’autre partie dans les entrailles de l’oubli.

 

Avec l’approche du mois d’Aout prochain, qui marque le premier anniversaire de l’investiture du Président de la République Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, un nouveau soleil se lèvera sur une Mauritanie où il n’y aura jamais plus de place pour ceux qui ont vendu, dilapidé et abusé les richesses du pays et où il n’y aura plus de privilège immérité et de nomination inappropriée.

 

La mission des corrompus recyclés par le pouvoir pendant une année entière pour une fin non avouée et un besoin bien connu par l'opinion publique et profondément assimilé par tous, puisqu’ils ce sont eux qui ont illuminé le chemin de la corruption du régime précédent, dont ils sont les mains avec lesquelles il sévit et sa ruse avec laquelle il manipule et dont il n y a pas de moyen de récupérer ce qu'ils ont volés et pillés, tant qu’ils n’ont pas participé à l’opération de restitution, dans laquelle, ils se sont impliqués contre leur gré.

 

L’avant du 1er aout ne sera pas comme l’après aout, puisque le bateau a amarré en toute sécurité sur le rivage et les pirates sont désormais sous l'emprise de l'État, avec un chemin balisé vers le procès et les prisons, laissant leurs places aux compétences nationales pour leur succéder, construire ce qu'ils ont détruit, réhabiliter ce qu'ils avaient déformé,  restituer ce qu'ils avaient volé et mettre fin à ce qu’ils ont conclus.

 

Des talents fin prêts pour resserrer le pouvoir en marche sur la voie de la fidélité par rapport à ses engagements.

 

L’absence de larges nominations dans le dernier Conseil des ministres, voire la prochaine réunion du Gouvernement, ne sont donc pas surprenants puisque le Conseil s’attend à un conclave où certains anciens visages s’éclipseront, avec en perspective de ses réunions ultérieures, avant le début de la seconde année du premier mandat du Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, un déluge de mesures individuelles dont les vagues balayeront  tout corrompu et tout corrupteur,  pour que l'opinion publique se réveille sur une Nation en construction autre que le pays en déconfiture auquel  elle s’est habitué sous un pouvoir sans précédent.

 

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dim, 19/07/2020 - 13:10