Le dévouement et le sérieux au travail, l’intégrité et la saine gestion des affaires publiques du Premier ministre, l'ingénieur Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya, au cours de son administration des hautes fonctions qu'il a occupées, n’ont pas besoin d’être présentés aux mauritaniens, témoins d’un parcours clair comme l’eau de roche.
L'homme est réputé pour son ascétisme dans les postes, comme l’illustrent à bien des égards ses désaccords avec l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et les symboles de corruption de son magistère.
Le prix à payer dans cette mare de caïmans et de corrompus était pour Ould Cheikh Sidiya d’être limogé plus d'une fois, pour avoir catégoriquement refusé de se conformer à des ordres supérieurs et personnalisés, visant à signer ou à faciliter le pillage de l'argent public à travers des marchés suspects.
Un différend traduit également à travers sa révocation de la direction du projet de reconstruction de la ville de Tintane ; cette moughataa dont les élus et les notables lui témoignent son intégrité et sa droiture.
C’est aussi le cas de son licenciement de la présidence de l’Autorité de Zone Franche de Nouadhibou, dont il a refusé qu’elle soit un simple nom servant à couvrir le pillage des richesses et l’épuisement de la population.
La série des divergences avec l’ancien pouvoir s’est illustrée aussi, à la suite de son remerciement du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, pour s’être farouchement opposé et resté une barrière infranchissable devant les caprices et l'avidité de l'ancien Chef de l’Etat et les piliers de la corruption qui gangrenaient son système, pour se retrouver après tant de résistance face aux lobbys de la gabegie, hors des cercles de décisions, honni par les prêcheurs de la corruption et les ennemis de la réforme.
Le choix porté par le président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani sur Ould Cheikh Sidiya pour diriger le gouvernement chargé de « télécharger » son programme électoral, n'est pas fortuit, dés lors où l’homme fort de Nouakchott est venu de l’intérieur du système et distingue parfaitement entre les personnalités capables de déclencher des réformes et celles dont la vocation est de provoquer des scandales, de détruire et d’enliser la Nation.
Une conviction profonde du président de Ould Cheikh Sidiya, de sa rigueur et de son intégrité qui l’ont conduit à porter son choix sur son fer de lance pour redresser la Patrie et concrétiser son programme pour une Mauritanie une et indivisible, prospère et développée.
Et voilà la commission d'enquête parlementaire qui achève ses travaux, qui ont duré six mois, sans adresser la moindre demande d’explication ou enregistre un témoignage du Premier ministre, qui prend distance de tout trafic d’influence sur le cours des investigations, dés lors où la commission s'est vue accorder la liberté totale de convoquer toute personne qu'elle juge impliquée dans la corruption, quelque soit sa haute fonction.
Cependant, certains des plus importants impliqués dans les dossiers de corruption objet des investigations menées par la commission d’enquête parlementaire et transférés par le parlement mauritanien à la justice, tentent désespérément de tremper aujourd'hui le Premier ministre Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya en citant son nom dans le dossier de la Fondation SNIM de bienfaisance, à l’époque où il dirigeait le ministère de l’habitat, de l'urbanisme et de l’aménagement du territoire.
Il ressort de l'accord contractuel arboré par les défenseurs de certains ministres de la décennie, que le ministère de l’habitat n'est pas un organisme de financement (employeur) et n'est pas concerné par la réalisation des travaux détaillés dans les avenants et se rapportant à l’Avenue Gamal Abdel Nasser, à l’élargissement de bâtiments et à la construction d'un stade au palais présidentiel.
Il n’échappe pas aussi, dans la nature du contrat, que le ministre de l’habitat a assisté en tant que Représentant du Département de tutelle chargé de tous les édifices de l’Etat, y compris les bâtiments présidentiels, et que pour le présent contrat, il ne jouit pas du statut de négociateur, dés lors où il s’agit tout simplement de la cession de ce qui a été conclu entre la SNIM et sa Fondation de bienfaisance d’une part et la société des travaux ATTM et le Département des finances, d’autre part.
Ajouter le nom du Premier ministre s’inscrit dans la philosophie de brouiller le dossier le plus controversé et d’augmenter le nombre de personnes impliquées afin d’embarrasser le pouvoir exécutif et par conséquent de protéger les intérêts personnels et de se rabattre sur les autres.
Les Mauritaniens connaissent du nom ceux qui ont dilapidé et accaparé leurs énormes richesses en un temps record comme ils sont déterminés à exiger la sanction des seigneurs de la corruptions et des conspirateurs contre leur Patrie.
Ils ne se laisseront également pas prendre aux duperies et aux malveillances médiatiques tissées par ceux qui sont accablés par les preuves irréfutables quant aux préjudices considérables faits à la Nation et dont les dossiers les moins nuisibles sont ceux du quai des containers et des hydrocarbures, de la ligne électrique haute tension Nouakchott-Nouadhibou, des routes et des infrastructures et de l’aménagement agricole.
Les tentatives menées par certains organes médiatiques islamistes visant à inscrire le nom du Premier ministre Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya dans la liste des personnes accusées de corruption dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire, n’est qu’un épisode du feuilleton de diabolisation du pouvoir et de complot contre le consensus national dont il jouit, provenant même de la part de certains dirigeants et leaders fondateurs du courant islamique de poids lourd, à l’instar de l’ancien président de Tawassoul Mohamed Jemil Mansour et d'autres.
Il s'agit simplement d'une tentative d'attirer l'attention selon la règle « opposes-toi pour te faire distinguer» ; ce qui ne nuira pas à Ould Cheikh Sidiya, qui adopte le principe d'aller de l'avant avec foi, conviction, patriotisme et fidélité.
Ainsi, les chiens aboient, la caravane passe.