Certains analystes et observateurs pensent que le gouvernement en gestation prendra du temps à se former, en raison du lancement vendredi soir dernier des premières enquêtes par la police chargée des crimes économiques et financiers.
Des interrogatoires qui visent les personnalités suspectées de corruption dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire au cours de la dernière décennie.
Passer du stade de l'instruction au pré-carré des accusations des suspects, permettra aux décideurs d’avoir une vision claire à propos des hauts fonctionnaires, des responsables et des directeurs, qui s’exposent ou non à l'arrestation et à la traduction devant les tribunaux.
Ce qui permettra également de former un gouvernement sur des bases saines et justes, tenant compte de contraintes habituelles d’équilibrage, partant des données au niveau du bagne de Oualata, actuellement en cours de rénovation, pour accueillir les accusés de corruption après leur condamnation par la justice.
Les analystes argumentent leurs prévisions par le fait que le président Ghazouani ait chargé le nouveau Premier ministre Mohamed Ould Bilal, récemment nommé d’expédier les affaires courantes, au lieu de le charger de former un nouveau gouvernement, comme à l’accoutumée.
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