Les procédures relatives à la comparution devant le tribunal de la première vague des anciens ministres, responsables et personnalités suspectées de corruption dans les dossiers de la décennie noire 2009-2019, sont presque terminées, ont révélé des sources.
L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et ses proches font bel et bien partie des premiers justiciables, indique-t-on.
Plus de 300 suspects avaient été auditionnés sur la base du rapport établi par la commission d’enquête parlementaire, adopté auparavant par l’Assemblée nationale avant d’être transmis à la justice, laquelle, a chargé la police chargée des crimes économiques et financiers de mettre au clair toutes les zones d’ombre de cet imbroglio politico-judiciaire.
Les instructions presque closes après avoir duré plusieurs semaines, ne semblent pas avoir blanchi jusqu’à l’heure, certaines des dizaines de suspects qui seraient fortement accablés par les preuves collectées ci et là par le pôle anticorruption sur leur gestion des biens publics au cours de la décennie passée.
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