Le pouvoir du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a très vite entrepris les procédures marquant le respect de ses engagements mentionnés dans son programme électoral «Taahoudaty» et relatifs aux secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
Le Président ne s’est pas limité seulement à cet aspect pour témoigner sa ferme volonté de révolutionner ces deux mamelles de l’économie de base, mais bien au contraire, a exprimé aux agriculteurs, à plusieurs reprises, ses regrets quant à la dépendance du pays de l’extérieur, concernant la plupart de ses besoins alimentaires, en dépit des immenses terres fertiles et de l’important potentiel hydraulique d’irrigation dont disposent la Mauritanie pour atteindre l'autosuffisance.
Les directives du Président et son appel ont constitué une boussole pour l’interaction de la tutelle, incarnée par le Ministre du Développement Rural Dey Ould Zeine avec cette thématique, s’employant sans attendre à secouer le mammouth endormi, à mobiliser toutes les ressources nécessaires, à assurer les supervisions nécessaires et à effectuer les visites sur le terrain afin de déclencher une dynamique croissante des secteurs agricole et pastoral, en tant que deux principaux leviers de l'économie nationale.
Le Ministère du Développement Rural a lancé dans ce cadre plusieurs campagnes destinées à encourager les Mauritaniens à s'orienter vers l'agriculture et à y investir, ainsi qu’à utiliser les terres arables.
Des initiatives courageuses qui ont contribué de manière considérable à engager de manière irréversible et forte le pays sur les rails de l'autosuffisance souhaitée, en particulier dans le domaine de l’intérêt croissant accordé à l’investissement dans les projets du maraichage, dont le ministre Dey Ould Zeine a régulièrement mis en exergue le programme lancé par le gouvernement d’en faire une culture et une vocation répandues chez les citoyens afin de mettre fin à l'importation de ces produits.
Grâce à l'orientation et au financement de l’Etat de cette option, les pouvoirs publics ont financé des dizaines de projets au niveau de plusieurs communes du pays, afin de protéger les récoltes en légumes et d’encourager l'agriculture.
Les observateurs estiment à ce propos, que l'État est sincère dans cette approche, fondant ses assurances par sa volonté de fer à protéger la récolte nationale en légumes, à mettre en place des unités de stockage et de conservation de l’excédent des récoltes, ce qui permettra de les écouler sur le marché en temps opportun, afin de garantir un meilleur prix aux producteurs, comme l'avait précédemment souligné le Ministre du Développement Rural.
On peut citer à titre d’exemple à ce propos, la volonté des autorités de tutelle d’arriver aux résultats escomptés, l’équipement des sites pilotes de clôtures, d’engins d'irrigation fonctionnant à l'énergie solaire, d'intrants agricoles tels que les semences, d’engrais et d’outils horticoles, tout en assurant l’encadrement et la vulgarisation agricoles.
Concernant l’élevage, le Ministère du Développement Rural réalise progressivement et à pas réguliers les promesses et les directives du Président de la République qui mettront fin à l’anarchie prévalente dans ce domaine.
Des actions qui conduiront vers sa codification et son soutien par tous les moyens pour intégrer le cycle économique suivant les moyens modernes ainsi que pour devenir une destination privilégiée et une activité capable d'absorber le chômage.
A cet effet, le Président de la République a supervisé, début mars dernier, le lancement de la première édition de la foire de l’élevage organisée dans la ville de Timbebra dans la wilaya du Hodgh Charghi.
Le Ministre du Développement Rural Dey Ould Zeine a qualifié dans ce cadre, les mesures prises par le Président lors de l'inauguration de ladite exposition, d’avoir été un rêve lointain pour tous les citoyens et éleveurs en particulier.
Ould Zeine a rappelé dans son discours prononcé à l’occasion de la cérémonie de clôture de la dite foire, que les décisions du Président ont compris l’allocation de ressources financières substantielles pour promouvoir le développement de l’élevage de l’ordre de 8 milliards d'anciennes ouguiyas pour la première année, en plus de la création de deux établissements publics venant renforcer le cadre réglementaire et l'infrastructure du secteur pour l'exploitation de cette richesse et de ses dérivés, sans laquelle aucun développement de l’élevage ne peut être sérieusement envisagé, a-t-il affirmé.
Le Département fournit actuellement, dans le cadre de sa volonté de faire bénéficier les éleveurs et d’ouvrir le secteur devant l'exportation vers les pays voisins, toutes les facilités administratives et logistiques aux éleveurs, en vue de sécuriser l'approvisionnement de certains Etats africains en sacrifices (moutons) venant de la Mauritanie transitant par les marchés sénégalais, gambien et malien.
Il ne fait aujourd’hui l’objet d’aucun doute que les efforts considérables déployés par le Ministère du Développement Rural dans les domaines agricole et pastoral sont capables de matérialiser sur le terrain de la réalité les engagements du Président au grand bonheur des citoyens tout en faisant demeurer sur la terre et pour toujours ce qui est utile aux hommes.
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