Les régions frontalières, en particulier à l’Est du pays, souffrent d’une situation difficile qui a contribué à aggraver de nombreuses conditions.
En plus de la sécheresse et de l’échec d’une grande partie des terres à se faire cultiver, en raison du manque des pluies l’année dernière, la pandémie de Corona est venue éliminer le moindre espoir et empêcher les citoyens de pratiquer leurs activités. Ces petits métiers dont dépendaient les couches fragiles pour apporter leur pain au quotidien.
Et avec l’arrivée de l’été, les souffrances ont exacerbé, s’ajoutant au manque de ressources, au manque de végétation et à la fermeture des frontières avec le Mali voisin, dont les terres se trouvaient dans l’espace de pâturage dont dépendaient les éleveurs mauritaniens.
Le problème de l’eau potable s’est aggravé, et le simple citoyen ne sait plus s’il doit pouvoir obtenir le minimum à offrir à ses enfants, ou maintenir son petit bétail en vie, en attente qu’aubaine parvienne du Seigneur Miséricordieux. Quant aux propriétaires de grands troupeaux de bétail, parles en pire, sans retrictions.
Cette situation effrayante interpelle les autorités concernées à intervenir avant le mois d’avril, afin que les programmes d’aide et d’intervention rapide, puissent atténuer la gravité la situation, qui a mis les humains et les animaux au bord d’une famine généralisée.
Surtout quand tout le monde connait les pesanteurs de la bureaucratie et la lenteur dans le processus de distribution de l’aliment de bétail qui, à ce rythme, deviendra «médecin après la mort».
J’appelle les autorités à intervenir rapidement pour sauver les habitants des zones frontalières, notamment à Kinny, d’une mort certaine de soif et d’un manque de ressources de vie.
Je lance un cri de détresse pour demander une intervention urgente qui permet aux citoyens de survivre, car toutes les municipalités souffrent de graves pénuries d’eau et de menace de la faim.
Députée Fatimetou Mint Ely Mahmoud / Kobeny
Traduit de Zahraa par adrar.info