Quelques mois après sa nomination au poste d’ADG de la SNIM Ould Diay sauve de justesse la société de la faillite

La récente réunion organisée par le Conseil d'Administration de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a dévoilé au grand jour les compétences élevées et les grandes capacités de l’interaction de l’Administrateur Directeur Général de la SNIM Moctar Ould Diay avec les crises délicates qu’elle n’a cessé de traverser au cours des dernières années, parvenant avec justesse et dextérité à sauver ce poumon de l’économie nationale d’une faillite considérée par les analystes et les observateurs jusqu’à hier comme un destin ineluctable.

 

En effet, voici aujourd’hui la SNIM sortir du cercle des incertitudes, des grèves répétées, du blocage et de l’inertie pour aspirer à un avenir rayonnant tournant définitivement la page de la corruption qui l’avait gangrenée pendant des années et du clientélisme érigé en système en son sein au cours de la décennie passée.

 

Sauvée de l’effondrement, la société vient de réaliser des bénéfices restés autopiques au cours de ces dernières années, mettant fin à une série de pertes successives.

 

Un regain qui lui permettra d’honorer ses engagements aussi bien envers ses employés qu’envers ses partenaires, ainsi qu’à améliorer sa place dans l’impitoyable concurrence internationale.

 

Ces gains ont permis aussi au Conseil d'Administration de la SNIM de prendre des décisions importantes, qui ont représenté constamment les revendications pressantes des syndicats de la société.

 

Le Conseil a décidé ainsi d'accorder des salaires incitatifs aux travailleurs de l’ordre de 4 mois de salaires pour les employés simples, 3,5 mois pour les travailleurs intermédiaires et 3 mois pour les cadres.

 

Il a convenu également d'augmenter les montants alloués aux allocations sociales pour atteindre 650 millions ouguiyas anciennes.

 

L'augmentation des ventes de la SNIM a atteint 13% environ, soit un chiffre dont la société estimait par le passé illusoire et qu’elle vient de réaliser avec l’arrivée à ses commandes de l’ancien ministre Moctar Ould Diay.

 

Un bilan louable qui sied parfaitement au profil de l’homme réputé par sa riche expérience en matière de gestion, de programmation et de rigueur.

 

Des qualités qui avaient redonné à l’Etat à l’époque son prestige face à la délicate question des impôts.

 

En effet, la politique fiscale, qui avait été mise en place par Ould Diay, au cours de son mandat sur la Direction Générale des Impôts et sa gestion sans failles du ministère des finances, sont incontestablement, de l’avis de bien d’observateurs notamment d’économistes chevronnés, des acquis jamais réalisés par la Mauritanie depuis l'indépendance du pays.

 

C’est d’autant vrai qu’il a avait permis à la Mauritanie de recouvrer des milliards de recettes fiscales versées directement dans les comptes du Trésor Public, alors que ces sommes considérables partaient auparavant en fumée, sous le poids de la corruption étendue, du népotisme et du clientélisme, dans les poches des prédateurs.

 

Compte tenu du sens élevé du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh -Ghazouani et de son Premier ministre, l'ingénieur Ismaïl Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya et de leur expertise dans la nature de la gestion, de la rigueur et de l'efficacité des cadres de l’Etat, l'ancien ministre, Moctar Ould Diay avait été chargé de tirer la SNIM de l’abime dans lequel elle avait été entrainée par les autres.

 

Une confiance placée en l’homme qu’il a su hautement honorée, en redonnant à la SNIM ses lettres de noblesse et en l’engageant irréversiblement sur les chemins de la performance.

 

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mer, 03/06/2020 - 20:41