Certains peuvent s’interroger pourquoi l'ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, n’a pas tenu sa promesse, après s’être engagé de ne pas citer nommément les personnes, dans les fausses accusations annoncées au cours de sa fraiche conférence de presse, organisée jeudi soir dernier, 27 aout courant.
En effet, il a fait allusion à l’Ets MAOA appartenant à Ehl Abdallahi dirigé par Chrif Ould Abdallahi, réputé pour être l’une des plus anciennes sociétés opérant dans le pays.
C’est également le cas, en citant du nom l'homme d'affaires et président de l'Union Nationale des Employeurs Mauritaniens, M. Zeine Abidine Ould Cheikh Ahmed, dont la célébré société CDI, avait été créée en 1999, avec comme source de croissance accélérée, le statut de Représentant de l’une des plus grands consortiums électroniques internationaux, jouissant d’une présence régionale prépondérante à travers ses agences opérant au niveau de certains Etats de l’Afrique de l'Ouest .
La surprise de cette sortie médiatique est peut-être plus grande lorsque l’ex Chef de l’Etat, a délibérément choisi, sans doute par sentiment vindicatif, de mentionner le nom de Ould Cheikh Ahmed parmi les centaines d’hommes d'affaires de la dernière décennie et nouveaux, dont la plupart étaient issus de cercles proches de son entourage.
Mais cet étonnement n’en est en fait pas un, pour quiconque est conscient et édifié sur le rôle gigantesque joué par le président du Patronat mauritanien M. Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, d’accompagnement et de « téléchargement » du programme de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, notamment en ce qui concerne la relance de l'économie, l'emploi des jeunes, la construction d'hôpitaux et la contribution efficace à la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Un rôle louable qui a incontestablement sorti l’ancien président de ses réserves et suscité sa colère voilée contre Ould Cheikh Ahmed.