Dans l’Economie de tous les pays, l’Agriculture joue le rôle d’un socle de base en vue d’assurer une autonomie alimentaire dans de meilleurs délais. Il n’en demeure pas moins que cette Economie ne peut prospérer et se développer dans une certitude rassurante qu’en planifiant le développement d’une Industrie lourde essaimée par tout un tissu de micro industrie qui la consolide et lui garantie une pérennité irréversible.
Et tant que ce secteur d’Industrie lourde prend une considération prépondérante auprès des planificateurs politiques et économiques du pays et qu’il constitue auprès de ces gouvernements un objectif fondamental qui ambitionne dans un réel objectif de développement économique du pays.
Les gouvernants doivent se convaincre que le Secteur de l’Industrie lourde est le vecteur principal dans toute la Matrice de l’Economie pour garantir le développement serin et sûr du pays dans sa richesse physique et intellectuelle, en appui à ces propos nous citons les pays développés qui ont se œuvrés à transformer leurs économies traditionnelles en économie moderne très développée et nous citons la première grande initiative de l’Union Soviétique dans les années 1950 qui remplaça une agriculture traditionnelle par une industrie par une forte industrie manufacturière que l’on connait aujourd’hui dans sa grande puissance technologique.
Aujourd’hui, donner sa réelle importance à l’Industrie n’est pas une fin en soit mais mais l’unique et absolu moyen d’arrêter l’hémorragique lapidation des richesses minières, Fer, Or et toutes autres substances utiles, pour les transformer, dans leurs cycles totaux, en produits finaux à hautes valeurs ajoutées dans leurs marchés respectifs, tel que nous l’avons proposé dans le panel de recherche de développement dans l’activité de la SNIM, et l’avions publié dans un Article antérieur, pour montrer comment arrêter d’exporter un produit Brut et de se concentrer sur une industrie de transformation globale de ce Brut riche. Et ce secteur industriel va générer des milliers de postes d’emploi et résorber une part considérable du chômage des jeunes comme il va développer au cours du temps un large savoir aux Cadres nationaux et générer une population de cadres de maitrise, d’ouvriers qualifiés pour répondre en continu aux besoins de l’activité de la SNIM et du pays, constituant ainsi la colonne vertébrale du développement, tout en important de nouvelles techniques et de la technologie moderne qui consoliderai ce jeune savoir faire.
Evidemment tout cela devrait se produire sans verrouiller sur les secteurs du commerce et des services plutôt que de compter sur l’Importation et la dépendance vis-à-vis de l’Etranger.
S’il est vrai que l’écart est très large en comparaison aux pays développés qui sont dans niveaux technologiques pointus et que nous avons besoin de beaucoup de temps pour les suivre et les rejoindre dans leurs sillages , il n’en demeure pas que nous devons agir à l’immédiat, même à pas timides, plutôt que d’attendre et regarder passer…
Il n’est point possible de promettre à la société le bien être et le confort économique sans Industrie qui va constamment alimenter le Trésor public par la taxe sur la valeur ajoutée qui serait en puissance totale d’assurer la primordiale Education Nationale et l’indélébile accès aux soins pour tous les citoyens.
Et malgré que l’Industrie est un impératif primordial pour le développement, il y a plusieurs défis que les autorités compétentes et de tutelle doivent impérativement relever et leurs trouver les solutions adéquates de facilitations et d’encouragements, nous en résumons, exhaustivement, quelques uns :
Un déficit dans le Financement et l’inexistence de Banque adéquates à l’investissement industriel dotées de compétences aptes à étudier la faisabilité des projets et leurs rentabilités.
Inexistence d’une commission nationale régissant l’Investissement industriel et apte à attirer et convaincre les promoteurs étrangers en leurs offrants les aides fiscales et les appuis nécessaires, pour bénéficier de leurs expériences et drainer leurs savoirs faire.
Le néfaste développement des secteurs à retour d’argent rapide qui sont en marge de ce projet de l’Industrialisation, et ce défi peut se résorber en exonérant temporairement les investisseurs industriels.
Un quatrième défi concernant les produits manufacturés en provenance des pays industriels qui peut se résorber en imposant une politique protectionniste temporaire qui permettrait à l’industrie nationale de se consolider et affronter la concurrence.
Le défi énergétique est fondamental pour assurer la pérennité du tissu industriel et le confort matériel du citoyen.
Un déficit flagrant dans l’Infrastructure du pays, autoroutes, routes nationales et routes rurales, ports, qui constituent les artères du système économique pour faciliter les déplacements tant pour produire que pour l’écoulement du produit fini avec des prix compétitifs assurant la pérennité des activités.
Dans la vision de notre Président son excellence, monsieur Mohamed Ouel Echikh Al Ghazouani, nous lisons l’importance qu’il manifeste pour le développement de l’Econoimie nationale, et nous lui exprimons tous nos appuis tout en demeurant convaincus de l’immense impact positif de l’Investissement industriel, et nous disposons de sérieux contacts avec des investisseurs d’envergure mais les lourds tributs se trouvent du côté du Ministère des Finances, du Ministères de l’Energie et de l’Industrie, et nous dans le Secteur Privé nous persisterons à consolider et à appuyer toute démarche ou approche qui aiderait à faire décoller cet inéluctable Secteur Industriel.
SELAMA MAHMOIUD.