Le ministre de la Fonction publique et du Travail, M. Camara Saloum Mohamed était hier lundi 21 juin courant, mis à rude épreuve par les députés auxquels, il a tenu front en présentant les pièces de conviction de ses exploits, des vrais, aux commandes du Département, cette coquille vide qui ne servait dans le passé et surtout pendant la moribonde décennie 2009-2019 qu'à aggraver la fonction publique par l'intégration de centaines faux diplômés; dévalorisant le service public et le menant vers l'abime.
Voyons ci-après ce que le ministre Camara Saloum, qui a réussi à se maintenir dans le gouvernement bis du Premier ministre Ould Bilal grâce à ses performances et son engagement pour le travail bien accompli, comment il défend sans vanité son bilan à mi-parcours satisfaisant:
«A la Fonction publique, nous avons deux procédures essentielles. La première que vous connaissez tous c’est la commission nationale des concours. Dans le cadre du programme du Président de la République qui veut une administration et une fonction publique compétentes, la commission nationale a été renforcée il y a un an. Depuis que je suis là, sur à peu près de 5000 recrutements, tout a été fait dans la clarté la plus totale parce que la commission nationale a désormais les moyens d’exécuter sa politique. C’est un point essentiel. Cette commission dispose désormais des moyens financiers et des ressources humaines nécessaires".
"Je tiens à vous dire que pour la première fois, le commissaire du gouvernement membre de cette commission et un cadre du département et c’est le conseiller chargé de la fonction publique.
Avant on mettait, je suis désolé de le dire, n’importe qui comme commissaire au gouvernement dans cette commission alors qu’il fallait mettre quelqu’un de compétent qui connait les textes, ce que nous avons aujourd’hui.
Le ministre a annoncé également l’existence d’une commission de vérification des diplômes.