Le Supérieur est entré dans une phase de dynamisme progressif, rassure la ministre Amal

Des membres du gouvernement ont commenté hier mercredi après-midi, les résultats du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée.

Il s’agit du ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moktar Ould Dahi et de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Amal Sidi Cheikh Abdallahi.

Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et approuvé, plusieurs projets de lois, de décrets et des communications, mettant en exergue le projet de décret relatif à la création d’un Institut supérieur du Numérique sur lequel Mme Amal est revenue avec éloquance et optimisme.

La création de l’institut, ont le siège sera à Nouakchott et qui accueillera 200 étudiants dès la rentrée académique,s’inscrit dans le cadre du processus engagé par le Gouvernement, en matière de transition numérique et de l’amélioration de l’usage des nouvelles technologies dans le développement socioéconomique, a-t-elle affirmé, .

Le volume horaire consacré aux cours magistraux sera limité à 26%, pour privilégier les travaux pratiques et des immersions au niveau des établissements du pays, a-t-elle ajouté, indiquant que la première promotion doit sortir en 2024.

La ministre s’est dite confiante quant à la contribution significative de l’institut, en termes de diversification des compétences et de développement de l’économie numérique.

Interpellée sur plusieurs questions concernant son département, la MESRC n'y est pas allée par 4 chemins, aprés avoir réussi avec brio en quelques mois à tirer le Département de la médfocrité et de la tension.

Des mesures ont été prises, afin de faciliter l’accès à l’enseignement supérieur, dont la levée de l’interdiction d’inscrire des bacheliers âgés de plus de 24 ans ou plus à l’université, a-t-elle précisé.

Elle a souligné par ailleurs, la possibilité donnée aux titulaires d’un baccalauréat série D, d’entrer en polytechnique et à ceux titulaires d’un baccalauréat série C de s’inscrire en médecine, revelant l'ouverture prévue d'un département pharmacie lors de la prochaine rentrée académique.

La ministre de l’Enseignement supérieur a enfin indiqué que la Mauritanie compte cette année, 265 boursiers d’État (207 bacheliers et 58 licenciés), notant au passage, qu’une discrimination positive en faveur des femmes a été instaurée.
 

jeu, 23/09/2021 - 13:26