Le président français Emmanuel Macron invite à Paris, le mercredi prochain, les chefs d’État des pays du G5 Sahel. Il s’agit du Nigérien Mohamed Bazoum, le Tchadien Mahamat Idriss Déby et le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a annoncé RFI.
Les autorités militaires de transition du Burkina et du Mali n’ont pas été conviées.
Les présidents de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, de la Cédéao, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, du Conseil européen Charles Michel, et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sont également attendus.
Et c’est à l’issue de cette rencontre que seront faites les annonces. Par le président français ? Conjointement avec les dirigeants européens, africains ? « Tout est encore en discussion, ça dépendra des décisions », explique une source diplomatique française de haut niveau, directement impliquée.
Départ et réorganisation
Si le départ du Mali de la force française Barkhane semble acté, la réorganisation du dispositif dans les pays sahéliens voisins et son extension aux pays du golfe de Guinée posent de nombreuses questions.
Tout comme le sort des contingents français et européens intégrés à la Minusma, la Mission des Nations unies dans le pays, ou encore celui des dispositifs de réassurance – soutien aérien en cas d’attaque – actuellement mis à la disposition des casques bleus mais aussi des forces maliennes, particulièrement dans le nord du Mali.
Enfin, le lendemain, jeudi, s’ouvrira à Bruxelles un sommet Union africaine-Union européenne. S’il est prévu de longue date, sur de multiples sujets, les annonces qui viendront d’être faites pourraient y être précisées.