M. Mohamed El Hacen Ould Boukhreïs, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a appelé récemment, en répondant à une question orale, adressée par le député Mohamed Lemine Ould Derkel, à « l’exploitation rationnelle des ressources hydriques » du pays. Après un passage très réussi au CDHAH (Commissariat aux droits de l’homme et à l’action humanitaire), Ould Boukhreiss est en train d’imprimer également sa marque à un département de l’hydraulique et de l’assainissement très sensible de par l’importance, la vitalité même, du service qu’il assure aux populations tant dans les villes que dans les campagnes.
Pour le ministre, l’action du département de l’Hydraulique et de l’Assainissement dépasse le cadre de « l’urgence » évoquée par le député puisqu’elle s’inscrit dans une durée dont le court terme est l’exécution, comme il se doit, du programme « Taahoudati » de Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Dans ce programme, la question de l’approvisionnement en eau potable occupe une place de choix parce que « l’eau est source de vie » : alimentation, agriculture, élevage, industrie dépendent de la disponibilité, en quantités suffisantes, de ce précieux liquide.
Il faut reconnaître au ministre Hassana Ould Boukhreiss cette franchise qui sied bien à tous ceux qui s’engagent, réellement, dans la mise en œuvre du programme de Ghazouani. Servir le citoyen, en lui offrant ce qu’il y a, en cherchant même à combler le manque par la mobilisation des ressources, intérieures et extérieures, mais ne pas laisser vivre d’illusions en lui faisant croire que TOUT peut être fait du jour au lendemain. Ni même que qui existe est parfait. C’est le sens de la réponse donnée par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, quand il dit que certaines zones du pays disposent des réseaux d’eau, d’autres ne l’ont pas et pour certaines le réseau est vétuste et la production nécessite d’être renforcée. Une accumulation de gestions plus ou moins bonnes, parfois désastreuses, que le pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’attèle à réparer en s’engageant des programmes que le ministre Hassana Ould Boukhreiss s’attèle à exécuter : « Mon département a réalisé plusieurs travaux pour renforcer la production au niveau de 67 réseaux hydrauliques au profit de cent localités dans les wilayas de l’Assaba, du Gorgol, des deux Hodh et de Guidimakha. Les travaux sont achevés dans 75 adductions d’eau en milieu rural dans le cadre du programme du projet oasis, et 38 autres dans le cadre de la coopération avec l’UNICEF», avait-il souligné, en réponse à la question orale.
Le ministre a, également, annoncé la réalisation des réseaux dans des regroupements villageois dans les moughataas de Sélibabi et R’Kiz ainsi que la localité d’Ajoueir, et des renforcements au niveau des réseaux d’eau de Chinguetti, de Tidjikja, de Nouadhibou, d’Akjoujt et d’El Ghayra, en plus de la réhabilitation de vingt stations de traitement des eaux drainées à partir du fleuve Sénégal .
Au sujet de société de forage, le ministre a précisé que son action a été renforcée et qu’elle travaille actuellement sur la réhabilitation et l’extension des réseaux de N’Diago, de Biret et de Monguel.
«A cela s’ajoute la rénovation de quatorze réseaux dans les deux Hodh dans le cadre de la composante urgente du projet des deux Hodh. Dans cette même composante, le Département a réalisé vingt-deux puits artésiens et l’équipement de quarante-quatre autres en énergie solaire», note le ministre.
Parlant des problèmes, dont son secteur fait face, le ministre a souligné la rareté des ressources, et que pour le remédier une nouvelle stratégie est en gestation ; stratégie qui sera basée sur la connaissance de la quantité et de la qualité des eaux souterraines dans le pays pour éviter une navigation à vue qui, dans le passé, a causé tant de désillusions aux citoyens.