L’exercice interarmées maroco-français baptisé « Chergui 2022 » qui se déroule actuellement dans la région d’Errachidia depuis le 1er mars, sur Haute Décision du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales (FAR), devrait prendre fin ce vendredi 25 mars 2022.
Cet exercice d’entraînement militaire aéroterrestre mené, conjointement par les Forces armées marocaine et française et, impliquant de nombreuses unités des deux pays, est conduit dans la troisième région militaire de l’Oriental nouvellement créée tout au long de frontière algérienne. Cette manœuvre la première depuis la création de cette région en janvier dernier était prévue de longue date puisque « les travaux de planification de cet exercice ont été conjointement menés entre les responsables militaires des deux pays, en France et au Maroc, depuis septembre dernier », indique lundi un communiqué de l’Etat-major général des Forces Armées Royales.
Ces manœuvres internationales entrent dans le cadre de la coopération entre les armées françaises et les Forces Armées Royales et sont conduites sous l’autorité du général de division Mohammed Miqdad qui veille au commandement de la zone Est, une région stratégique et dont le siège est à Errachidia. La quatrième brigade d’aérocombat (4ème BAC) de Clermond-Ferrand, qui comprend plus d’une centaine de militaires de différents régiments d’hélicoptères de combat, représente l’Hexagone à ces exercices débutés par des entraînements techniques et de reconnaissance du terrain menés par des pilotes militaires français et marocains. « CHERGUI 2022 » est un exercice interarmées mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, visant à consolider les capacités de planification et le développement de l’interopérabilité technique et opérationnelle entre des moyens aéroterrestres relevant des Forces Armées Royales et de l’Armée française.
Par ailleurs, le Maroc s’apprête à recevoir des Emirats Arabes Unis mais également du Qatar des avions Mirages 9-2000. Plus de soixante-dix engins promis à l’Egypte et au Maroc devraient être livrés progressivement comme promis. Les Mirage 9-2000 sont des avions de combat polyvalents avec des capacités de combats air-air et air-mer avec des missiles air-surface et des missiles de croisière et disposent d’un radar multimodal RDY-2 et d’un système de ciblage des cibles mobiles. Des techniciens ont été récemment envoyés aux Emirats Arabes Unis pour suivre des formations, est-il dit. A titre de rappel, les Emirats Arabes Unis vont recevoir 80 avions rafales acquis en vertu d’un contrat signé avec l’industriel français Dassault. Pour le Maroc, ces Mirages seront dédiés aux opérations qui consistent à sécuriser l’espace aérien dites « Police du ciel » et devraient remplacer les F-5 et du Mirage F-1 en fin de cycle.
Hespress