La ministre de l’action sociale, de la famille et de l’enfance, Mme Saviya Mint N’Tahah, a pris part, hier lundi à Nouakchott, à une réunion par visioconférence avec le secrétaire général de la chambre islamique du commerce, de l’industrie et de l’agriculture, M. Youssef Al Khallawi.
La réunion a passé en revue les étapes franchies sur le chemin de la mise en place d’une banque familiale en Mauritanie avant de passer en revue les différents aspects de la feuille de route établie par le comité chargé du suivi de la création de cette banque.
La réunion a été l’occasion pour Mme la ministre, de rappeler l’intérêt qu’accorde le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, aux concertations conduisant à la création de cette institution financière, soulignant l’importance de la concrétisation du projet.
Elle a, à ce propos, ajouté que le comité technique chargé du suivi du processus de la création de la banque a préparé une feuille de route qui résume ce qui a été déjà réalisé, tels que le recrutement des consultants, l’achèvement de l’étude de faisabilité, l’accord de principe de la banque centrale et la réponse aux observations émises par la chambre islamique du commerce, de l’industrie et de l’agriculture au sujet de l’étude.
Mme la ministre, a en outre, indiqué que tous les documents juridiques indispensables sont déjà disponibles à l’exception de ceux relatifs au capital et aux actionnaires, soulignant qu’il reste certains aspects qui nécessitent davantage de concertations entre les différentes parties, comme le volume du financement global et la liste des actionnaires.
De son côté, le président de la chambre mauritanienne du commerce, de l’industrie et de l’agriculture, M. Ahmed Baba Ould Eleya, a mis en exergue l’importance du projet de la banque familiale et des micro-financements dans les sociétés en développement, précisant que son institution a entamé, en concertation avec les pays du Sahel, les démarches visant la concrétisation du projet.
M. Ahmed Baba a ajouté que son institution, avec celles du G5, représente le secteur privé en tant que partenaire local dans le projet, insistant sur la nécessité d’accélérer le rythme d’exécution des travaux.
La visioconférence s’est déroulée en présence de certains cadres du département.