L’ex employé et retraité de la SNIM Ahmed Ould Samory, continue de réclamer à la SNIM, le paiement de ses droits relatifs à des frais de mission, que l’employeur persisté à l’en priver, malgré le bien-fondé de ces droits.
Après des années d’attente, espérant en vain que le litige l’opposant à la SNIM soit réglé, Ould Samory a sollicité l’inspection du travail afin d’étudier son dossier et de prendre les décisions qui s’imposent. Mais les instructions faites par celle-ci à la SNIM afin de mettre Ould Samory dans ses droits légitimes sont restés sans suite.
Ci-après un résumé du litige opposant Ould Samory à la SNIM selon le plaignant en personne :
Conflit entre Ahmed Ould Samory et la SNIM
Avant de porter plainte contre la SNIM, j’ai envoyé plusieurs lettres à l’ADG de cette société, dont la dernière, par voie hiérarchique depuis de la Représentation de la SNIM à Nouakchott, en date du 01/02/2018.
Je n’ai reçu aucune réponse de sa part à cette lettre. J’ai porté alors plainte contre la société auprès de l’inspection de travail, en lui remettant toutes les pièces et documents de conviction attestant le bien-fondé de ce recours notamment la non perception de mes frais de mission, conformément à mon ordre de mission N° 110/39 du 10 aout 1978.
La SNIM a déposé sa position par lettre officielle N° 496 du 04/07/2018, qui dit que je suis muté à Nouakchott en 1979 alors que je suis depuis 1978 en mission comme susdit. Aucune lettre de mutation ne m’est parvenue de la société depuis l’ordre de mission précité.
L’inspection a demandé dans une correspondance adressée au directeur général de la SNIM de lui envoyer une copie de la lettre de mutation me concernant, à des fins de vérification et d’authentification des pièces du dossier de plainte déposé auprès de ses services.
L’ADG de la société n’a pas satisfait à la demande de l’inspecteur de travail (je confirme qu’il n’y a jamais eu de lettre de mutation)
La lettre établie après quelques jours d’attente, par M. l’inspecteur de travail N° 087 et adressée au directeur général de la société est venue confirmer mes droits légitimes.
Aucune suite n’a été faite également par le directeur général de la SNIM à ces précisions relatives à mon litige avec la société.
M l’inspecteur décida alors de clôturer le dossier en ma faveur et de le transmettre au tribunal du travail, habilité pour la suite à donner à ce différend.
C’est au niveau de cette instance que la lettre officielle de la SNIM a disparu et remplacé par une note avec une signature anonyme, sans entête ni cachet de la société, adressée au chef du personnel.
L’identité de cet inconnu est toujours indéterminée !