An IV de l’investiture du président Ghazouani : Sur la voie du deuxième mandat

Le 1er août, les soutiens du président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont célébré, en grandes pompes, quatre ans de gouvernance tournée vers le peuple, comme l'avait annoncé le programme « Taahoudati » (Mes engagements) qui a servi de feuille de route pour l'action du gouvernement du Premier ministre M. Mohamed Bilal Messoud.

Malgré la pandémie de la Covid-19, au début du quinquennat, et le conflit russo-ukrainien toujours en cours, le gouvernement a  travaillé d’arrache-pied pour que la croissance soit au rendez-vous et que les secteurs sociaux (santé, éducation, eau, électricité, infrastructures de base) jouissent du satisfecit de populations qui apprécient, plus que toutes autres choses, l’apaisement politique pris pour credo, dès le discours de candidature, par le président Ghazouani.

Nonobstant les récriminations d’une opposition frustrée par ses mauvais résultats aux récentes élections municipales, législatives et régionales, il s’agit cependant de s’accorder sur les réalisations d’un pouvoir qui a su convaincre, et en premier lieu des partenaires techniques et financiers qui reconnaissent aisément la bonne mise en œuvre de la Stratégie de développement efficiente pensée et exécutée par le gouvernement sous l’impulsion directe du président de la République.

 Il s’agit de faits, de prises de décisions, au plus haut niveau de l’Etat, de discours prononcés (Investiture, Ouadane, Djéol, sortie d’une promotion de l’ENAJM), de réalisations socioéconomiques d’importance et d’actes posés sur la voie de l’apaisement politique enclenché depuis août 2019.

Des choses tangibles que chaque bord politique apprécie certes à sa manière mais que les citoyens vivent tous les jours à travers la mise en œuvre du programme « Taahoudati », ce projet de société qui avait permis à Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani de sortir vainqueur, haut la main, de la présidentielle d’août 2019, et dont la bonne exécution par le gouvernement piloté par M. Mohamed Bilal Messoud lui assure, selon l’avis de tous les observateurs de la scène politique nationale, de rester au pouvoir au-delà de 2024, par l’éloquence des chiffres que traduisent les réalisations ayant touché tous les domaines de la vie des citoyens.

La solidarité sociale mise en avant par la création de TAAZOUR, l’assurance maladie qui profite désormais à des centaines de milliers de personnes démunies, la mise à niveau des infrastructures éducatives et sanitaires, d’eau et d’électricité, ainsi que la réduction du déficit en structures et bâtiments administratifs touchant la crédibilité de l’Etat, les réformes économiques profondes qui ont aidé à augmenter les performances des secteurs productifs de notre économie (agriculture, pêche, élevage, mines), la diplomatie proactive, la sécurité qui distingue notre pays dans son environnement géostratégiques et lui vaut la reconnaissance de puissances occidentales plaçant au centre de leurs intérêts la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, la liberté de la presse avec la réforme engagée en 2021, la reconnaissance, aux plans national et international, de réels progrès dans la promotion des droits humains...

Et la liste est longue pour parfaire le bilan des quatre premières années du quinquennat du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

A quelques mois de la présidentielle, le président Ghazouani a le soutien du peuple – grâce aux réalisations citées plus haut - et d’une majorité politique confortable menée par le parti El Insaf qui vient de remporter largement les élections municipales, législatives et régionales.

Un raz-de-marée électoral qui permet au parti au pouvoir dirigé par un homme adepte du soft power de Ghazouani, Mohamed Maalainine Ould Eyih, et s’appuyant sur une Assemblée nationale conduite par un homme au même tempérament,  Mohamed Bemba Meguett, de continuer à assurer son leadership avec plus de 100 députés, la totalité des conseils régionaux (13) et les 9/10 des 216 communes du pays.

Autant dire que le pays est bien lancé, malgré une conjoncture internationale difficile, pour être au rendez-vous de la prospérité dont la production du gaz du projet GTA, en 2024, est une phase cruciale pour la Mauritanie et son partenaire le Sénégal dans ce qui est un bon exemple de coopération sud-sud sur la voie de ce qui se fait à l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) depuis 1972.

Editorial Al Wiam Al Watani

mer, 09/08/2023 - 19:41