Je viens de rentrer d’une visite à Akjoujt où je m’étais rendu pour accueillir le Président de la République et candidat aux élections présidentielles prévues le 29/06/2024, Mohamed Ould cheikh Al Ghazwani à qui je souhaite tout le succès qu’il mérite dans cette compétition électorale.
Pour rappel, je suis natif de la ville d’Akjoujt où j’ai fait mes études primaires et passé l’essentiel de mon enfance.
Les nécessités liées aux études et a l’activité professionnelle m’ont éloigné de cette merveilleuse cité pour une bonne période; je continué toutefois à m’y rendre chaque fois que l’occasion le permet, visitant l’école primaire où j’ai effectué mes premiers pas dans l’enseignement formel et quelques endroits symboliques constitutifs de souvenirs d’enfance indélébiles.
Pour revenir à ma dernière visite, j’ai été frappé par les changements intervenus au niveau de l’environnement physique de la ville.
Pour ne citer qu’un exemple de ces changements, je voudrais citer la disparition du Guelb Oum Grein situé à l’ouest de la ville, visible jadis à plusieurs kilomètres et qui servait d’emblème à la ville.
Ce guelb à la forme si caractéristique, riche en minerai de cuivre et dont la crête légèrement inclinée renvoie à la forme d’une corne, d’où son nom « guelb oum grein » est en voie de disparition, sous l’effet de l’exploitation par la société minière opérant dans la région depuis près de vingt ans.
Avec la disparition de cette montagne, la ville d’Akjoujt perd ainsi une part de son âme.
C’est probablement l’un des nombreux effets de nuisance de l’exploitation des ressources naturelles.