OMVS : Atelier de validation de l’étude de préfaisabilité de la réalisation des ouvrages de relèvement du plan d’eau du fleuve Sénégal

Le Haut-Commissariat  de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal/OMVS a organisé les 15 et 16 juillet 2024 à Saly Portudal (Mbour) un atelier d’échanges sur la validation de l’étude de préfaisabilité de la réalisation des ouvrages de relèvement du plan d’eau du fleuve Sénégal.

S’exprimant sur les enjeux de cet atelier, le Directeur des Infrastructures Régionales de l’OMVS, M. Ahmed Ramdane Sylla revient ici sur l’importance de l’étude de préfaisabilité : «Les années répétitives de sécheresse vécues au cours des années 70, ont amené nos Etats, en l’occurrence, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal à créer l’OMVS et à construire les barrages de Diama et de Manantali. Ces 2 ouvrages ont été achevés respectivement en 1986 et en 1988 et ont permis, en partie de contribuer à la régulation des écoulements du fleuve Sénégal.

Ils ont aussi participé à l’essor économique de nos Etats, notamment par la disponibilisation de l’eau potable et de plus de 400.000 ha de terres cultivables ; et aussi par la production de l’énergie électrique.

De nos jours, les changements climatiques conjugués avec la variabilité des précipitations, nous dictent de réfléchir à la construction des ouvrages, en étudiant les meilleures voies et moyens en vue de les consolider et de favoriser l’émergence d’une navigation pérenne sur le fleuve.

Voilà le cadre dans lequel s’inscrit cet atelier qui porte sur la validation de l’étude de préfaisabilité de la réalisation des ouvrages de relèvement du plan d’eau du fleuve Sénégal.

A l’issue de cette rencontre, nous allons d’abord valider cette étude de préfaisabilité et nous allons aussi disposer des termes de référence pour la réalisation des études de APD, des études d’Avant Projet Détaillé ainsi que l’établissement des dossiers d’Appel d’Offres en vue de leur lancement le plus rapidement possible pour que les ouvrages complémentaires puissent être réalisés dans les meilleures conditions et le plus rapidement possible, au bénéfice de nos populations.

Les ouvrages actuels, bien qu’ils datent du milieu des années 80 leur maintien se fait continuellement et ils nous fournissent chaque année les résultats escomptés pour contribuer à l’essor économique de nos pays et ce en ce qui concerne l’agriculture irriguée et l’énergie renouvelable qui permet à nos Etats de réduire la facture dans ce domaine. »

Bakari Gueye

fr.madar.mr

ven, 19/07/2024 - 20:47