/a France a finalement pris des mesures de confinement assez drastiques, comme l’a annoncé Emmanuel Macron ce lundi 16 mars. Le pays adopte ainsi la même tactique radicale que l’Italie ou encore la Chine, les deux pays les plus touchés par le virus.
Pourtant, certains pays ont réussi à éviter le confinement total, comme la Corée du Sud, où l’épidémie était pourtant encore galopante au début du mois de mars.
Étudiante en master de relations internationales, Gaïane Muller a accepté de témoigner des directives prises par le gouvernement sud-coréen auprès du HuffPost, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article.
Le pays a utilisé tous les moyens technologiques à sa disposition pour repérer les gens au stade précoce de la maladie. Ainsi, plus de 250.000 tests ont été réalisés sur les personnes qui présentaient de potentiels symptômes de la maladie. Des thermomètres thermiques ont été installés dans certains endroits où des cas avaient pu être observés, des applications demandant l’état de santé quotidien de la population ont aussi été utilisées.
Au total, la Corée du Sud a déclaré près de 8000 cas, et seulement 67 décès consécutifs au nouveau coronavirus. Le pays et les villes les plus touchées comme Daegu, épicentre de l’épidémie, n’ont jamais dû se confiner pour contenir la propagation du virus.
Pour Gaïane, même si certaines procédures posent question concernant le respect de la vie privée et la collecte de données par le gouvernement, le jeu en vaut la chandelle. Et la jeune femme se sent bien plus rassurée de vivre l’épidémie en Corée du Sud qu’en France, où elle voit les habitants, et même certains membres de sa famille, rester insouciants face à la propagation rapide et massive du coronavirus.
Son amie Valentine, serveuse dans un bar lounge de Séoul, a toujours pu travailler, malgré l’épidémie. Son établissement n’a jamais fermé, même si la clientèle s’est parfois faite plus rare.