Respecter l’environnement, c’est respecter la création d’Allah, rappelle la MEDD Mint Bekaye.

La Mauritanie a célébré, vendredi 5 juin, la journée Mondiale de l’environnement pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel.

La Journée mondiale de l’environnement se veut un événement « intellectuel », prétexte à des séminaires, ateliers et colloques sur les moyens de préserver la santé de l’environnement de notre planète au profit des générations futures.

La situation environnementale dans le monde se caractérise par une menace de disparition de 25% des espèces animales et végétales et une dégradation de 75% des milieux terrestres et 40% des milieux marins.

Dans le discours qu’elle a prononcé, à cette occasion, la ministre de l’Environnement et du développement durable, Mme Marieme Bekaye a précisé qu’en Mauritanie la dégradation des terres touche près de 220.000 hectares par an et les forêts sont tellement fragmentées qu’elles ne remplissent plus leur fonction écologique.

Elle a rappelé que notre pays, conscient du rôle clé joué par la biodiversité dans le développement durable, a ratifié en 1996 la convention internationale sur la diversité biologique et s’est engagé à améliorer la prise en compte de la biodiversité dans les politiques publiques et les programmes de développement.

Mme Marieme Bekaye a enfin exhorté les citoyens au respect de l’environnement en gardant à l’esprit que " respecter l’environnement, c’est respecter la création d’Allah".

Placée, cette année sous le thème "la biodiversité", la journée se fixe comme objectif de donner un visage humain aux problèmes environnementaux, d’amener les peuples à devenir des agents actifs du développement durable et équitable, et à savoir que les communautés sont incontournables dans les changements d'attitudes s’agissant des problèmes environnementaux et à défendre un partenariat qui assurera à toutes les nations et à tous les peuples un futur plus sûr et plus prospère.

Elle est l'occasion, pour l’Humanité, de prendre conscience de ses responsabilités en matière de dégradation de la vie mais aussi de sa capacité d’apporter un changement pour assurer un développement durable et équitable.

ven, 05/06/2020 - 13:28