La Mauritanie, toutes forces politiques réunies, hommes d’affaires, de médias et notables, ne pouvait rater la chère aubaine d’exprimer en chœur sa profonde reconnaissance à l’homme politique chevronné et également fidèle homme d’affaires Moustapha Limam chavi-i, à l’occasion de son retour à la terre Patrie, après des années d’exil forcé imposé par l’ancien régime, pour avoir défendu corps et âme les droits des citoyens et revendiqué en permanence le renforcement de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives.
Moustapha Limam chavi-i est resté égal à lui-même durant toutes ces années d’absence du pays, ce défenseur résolument engagé des opprimés et ce ferme opposant au pillage systématique des richesses nationales, témoignant sa sympathie et sa compassion aux victimes de l’arbitraire et mettant au service de son pays et de son peuple son large réseau de relations.
Le parcours de l’homme marqué par la lutte constante et le soutien infaillible des libertés, n’est pas né avec les années de la décennie noire, qui l’avait contrainte à s’absenter malgré lui, à des moments extrêmement douloureux, après le rappel de Dieu de son feu père, survenu dans un contexte particulier, caractérisé par une traque sans merci engagée par l’ancien régime contre Ould Chavi-i, notamment l’émission d’un mandat d’arrêt international contre lui.
Bien au contraire, l’attention sans cesse accordée par Moustapha à la prospérité de son pays, à sa liberté et à son développement, date depuis très longtemps et remonte à plusieurs décennies avant, lorsque le pays s’est trouvé plongé dans une période de forte tension et de crispation dangereuse sous le magistère de l’ex Chef de l’Etat Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
Son rôle historique pour débarrasser la Mauritanie de la dictature était depuis lors incontestable, notamment dans la tentative de renversement militaire du régime de l’époque, conduite par les cavaliers du changement pour libérer le pays de la mainmise du pouvoir personnalisé ainsi que l’hébergement de ses auteurs après le coup d’Etat manqué.
Pour Chavi-i, c’es une bataille qui a été perdue mais pas la guerre, décidant sans désarmer de poursuivre ses efforts dans le même sens et avec la même conviction, tant que la délivrance du peuple et de la patrie des dirigeants despotes n’est pas une réalité vécue.
Avec le retour au bercail de Ould Limam Chavi-i et la sincère reconnaissance exprimée par les mauritaniens de tout horizon à ce fils patriotique, sous l’ère d’un pouvoir qui a tenu l’engagement de ramener le pays à ses citoyens et les citoyens à leur pays, l’heure de tirer profit des compétences et des expériences demeurées longtemps inaccessibles en raison de l’exil, profitant aux autres en raison des politiques irréfléchies suivies par les régimes dictatoriaux successifs, a sonné.
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