La commune de Chami relevant de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou demeure, en dépit des activités inlassables observées au niveau de la plupart des communes de Mauritanie, à la lumière de la propagation de la deuxième et terrible vague de propagation du coronavirus d’une part et de ceux consentis par les conseils municipaux en matière de désinfection et de propreté d’autre part, le plus grand absent de cette interaction ininterrompue avec la maladie.
En effet, son conseil municipal n’a pas prêté attention à ces rebondissements et à cette croissance galopante, faisant preuve au grand dam de tous, d’une négligence d’un phénomène qui mobilise l’humanité toute entière et les Etats pris individuellement.
Une attitude qui contraste avec l’image de Chami, en tant que citée industrielle nouvellement créée, qui s’est transformée en un temps record en grande ville en raison des opérations de prospection ainsi que de destination privilégiée de milliers travailleurs venant des diverses wilayas du pays dont certains de nationalités étrangères.
Ainsi, malgré les déchets toxiques et les tas d’ordures qui s’y accumulent à l’intérieur et tout autour, en raison du raffinage chimique incessant et de l'«anarchie sociale» consécutive à l'explosion urbaine, le conseil municipal ne s’est pas donné, à l’instar de ses pairs à travers toute la Mauritanie, ni la peine ni le devoir de sensibiliser sur la gravité de la pandémie du Covid.
Aucune initiative destinée à désinfecter les sièges et les maisons n’a été lancée, faisant de Chami le grand absent du sursaut général de riposte anti-Covid au rythme duquel vit la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou depuis des semaines.
Le conseil municipal reste par ailleurs indifférent face aux dangers qui menacent la ville et ses habitants.
Ce laisser-aller a fait que Chami se noie jours après jour sous des tonnes d’immondices, des tas de déchets chimiques et d’ordures éparpillées partout lui enlevant sa vocation de future métropole mauritanienne.
Une situation qui commence à susciter des plaintes de la part des habitants de la ville, qui déplorent l’absence de tout rôle joué par le maire et son conseil municipal, qu'ils ont pourtant élus pour être aux devants de l’opération de développement de Chami.
L'Agence Al-Wiam d’Information compte réaliser des reportages photos exclusifs sur la ville de Chami et des sondages d’opinion et recueillir des témoignages vifs, qui mettront à nu cette déplorable situation dans laquelle se trouve la ville qui abrite des dizaines de milliers de citoyens et d'étrangers,
A suivre…
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