L’administration Biden veut fermer la prison de Guantánamo

La prison militaire accueille une quarantaine de détenus, dont le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats du 11 septembre 2001.

Que ce soit à travers les chansons, les films ou les documentaires, la prison de Guantánamo a acquis une notoriété sans pareil. Cette prison militaire accueille plus des détenus accusés de terrorisme. En effet, sa fermeture a fait l’objet de promesse sous Barack Obama mais n’a jamais été opérationnelle faute de consensus avec le Congrès. Donald Trump de son côté a voulu la maintenir ouverte et la remplir de « mauvais gars ».

Avec Biden, cette prison a peu de chance d’exister. En tout cas, ces proches s’activent sur la question. Le démocrate compte ainsi honorer une promesse de campagne de Barack Obama. Lors d’une conférence de presse, cette éventualité de fermeture a été soulevée. La réponse de la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki laisse entendre que la fermeture est programmée.

«C’est certainement notre objectif et notre intention.» dit-elle. Et d’ajouter : «Nous avons donc entamé un processus avec le Conseil de la sécurité nationale (…) pour travailler avec les différentes agences fédérales et évaluer la situation actuelle (…), que nous avons héritée du gouvernement précédent ».

La plupart des détenus ont des liens avec la «guerre contre le terrorisme» que ce soit en Irak ou en Afghanistan. On y retrouve le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats du 11 septembre 2001. Elle abrite encore une quarantaine de détenus, dont 26 sont considérés comme trop dangereux pour être libérés. Les procédures légales s’éternisent du fait de la complexité de leurs dossiers.

Au temps de George W. Bush, 780 personnes étaient détenues à Guantánamo pour leurs liens présumés avec Al-Qaïda et les talibans. Des centaines de détenus ont depuis été libérés ou transférés vers leur pays natal ou des pays tiers. Cette prison se trouve en réalité sur la base navale américaine de Guantánamo, dans le sud-est de Cuba. Elle a été mise en place suite à un accord entre les deux Etats.

mar, 16/02/2021 - 11:46