« J’espère que cela permettra une baisse des prix d’Internet et des communications, et ce partenariat ajoutera de la valeur à l’écosystème numérique. Ce réseau de câbles sera connecté au grand réseau sous-marin, qui placera notre pays au même niveau que les pays de la mer », a dit Hamadoun Touré, ministre malien des communications et de l’économie numérique.
Il a partagé ses espoirs quant au projet auquel son pays est impliqué aux côtés de la Guinée, de la Mauritanie et du Sénégal. Ces quatre pays relient l’infrastructure de fibre fournie par la Sogem, une société de gestion de l’énergie. Ils ont sollicité l’expertise de deux entreprises que sont le groupe Sonatel et Envol Technology.
Ce sont elles qui ont la charge de gérer le réseau dans le cadre d’un accord signé à Bamako, la capitale du Mali. Dakar, la capitale côtière du Sénégal, est le site d’atterrissage d’un certain nombre de câbles sous-marins existants et prévus. Le réseau de Sogem s’étend sur 1 728 km à travers les quatre pays. Il doit servir de base au développement d’une infrastructure de télécommunications régionale moderne, fiable et à très haut débit.