Qui l’aurait cru? Rétropédalage de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest Cedeao! Ce groupement régional vient de prendre une nouvelle décision sur la situation au Mali.
En fait, les chefs d’Etats de cette communauté avaient décidé de fermer les frontières avec ce pays et de le mettre sous embargo, le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire. Ce suite à la volonté du gouvernement de transition de ne pas organiser des élections présidentielle et les législatives ramenant les civils au pouvoir. Des sanctions qui ont provoqué une vague d’indignations.
Mieux, ce vendredi 14 janvier, une foule immense s’était rassemblée à place de l’Indépendance à Bamako. Les Maliens ont répondu à l’appel à manifester du gouvernement de transition afin fustiger les sanctions de la Cedeao et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre leur pays.
Et ce dimanche 16 janvier, la Cedeao a déclaré à travers une publication sur Facebook qu’elle «reste disponible pour accompagner le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles dans un délai raisonnable et réaliste».
Une sortie qui risque de susciter moult réactions sous peu.