La célebration de la semaine de la Francophonie est l’occasion de s’adresser à l’Académie française pour solliciter son précieux secours et combler quelques lacunes.
L’Académie française est en effet l’institution habilitée à régler les problèmes que nous rencontrons dans le maniement de la langue. Rien ne lui échappe. Elle a déjà procédé à plusieurs reformes de l’orthographe et décidé que désormais on dira onion et pas oignon, weekend et pas week-end, etc.
Plus récemment, en pleine crise sanitaire et pendant que tous les laboratoires travaillaient sans relâche pour trouver un vaccin, l’Académie nous expliquait pourquoi il fallait dire ‘la covid et non le covid ; Comme si l’emploi du féminin ou du masculin pouvait être d’un quelconque secours face à la pandémie du coronavirus. Et les Académiciens – les Immortels’ comme on les appelle -semblaient oublier que parfois, l’usage primait sur la règle.
Sans aucun doute, les Académiciens très soucieux des performances de la langue et de sa perfection, vont nous aider à combler ce qui semble être une lacune : pourquoi peut-on distinguer le grand-père paternel (père du père) du grand-père maternel (père de la mère) alors que pour faire la différence entre le petit-fils né du fils et le petit-fils né de la fille, il faut plus qu’un adjectif ?
Bonne semaine de la Francophonie !
Mohamed Melaïnine Ould Abdel Vettah