Le Sénégal et la Mauritanie ambitionnent de «mutualiser leurs efforts» pour «accroître le niveau du tourisme intra-africain et élever l’Afrique de l’Ouest en haut du classement» des destinations les plus prisées.
C’est ce qui justifie la signature d’une convention entre l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) et l’Office national du tourisme de la Mauritanie (Ont), «pour mettre en oeuvre des projets structurants et stratégiques pour le développement du secteur touristique sous régional», précise le communiqué de l’Aspt. Lequel, reçu à Emedia, renseigne qu’une visite de la délégation sénégalaise et ses partenaires a, en outre, permis de fédérer
les efforts des deux parties dans leur volonté de présenter un produit avenant qui respecte les spécificités culturelles et le patrimoine civilisationnel.
Des circuits combinés permettant au visiteur de séjourner dans deux pays au cours d’un seul voyage Du désert de Lompoul au Sahara, des chutes de Dindifelo aux chutes de Terjit, le Sénégal et la Mauritanie regorgent de sites touristiques «extraordinaires » qui assurent à leurs visiteurs «une décompression et une expérience optimale». Ainsi, sur invitation de l’Office du tourisme de la Mauritanie (Ont), l’Aspt et ses partenaires, à la suite de la cérémonie officielle qui a compté la présence de l’Ambassadeur du Sénégal en place, et d’un atelier «collaboratif» qui a servi de cadre d’échanges
entre les opérateurs privés respectifs du Sénégal et de la Mauritanie, ont visité plusieurs sites touristiques de la Mauritanie dont la ville d’Atar (‘’montagne’’ en berbère), qui cache des oasis ou havres de verdure comme celui de Terjit. «Niché au fond d’un canyon, Terjit abrite une source chaude qui jaillit des entrailles de la roche et offre plusieurs bassins de fraîcheur. La délégation s’est ensuite rendue à Chinguetti, la ville sainte, une ancienne cité caravanière surnommée «la Sorbonne du désert». Sa mosquée en pierre taillée, classée patrimoine de l’Unesco, témoigne du temps où Chinguetti était un centre religieux et culturel rayonnant dans toute la région.
«De cette période florissante, la cité conserve plusieurs bibliothèques familiales dont celle de la famille Habott qui est l’une des mieux conservées
et compte plus de 1400 ouvrages de théologie, d’astronomie, de grammaire ou encore de poésie», ajoute le document.
Enfin, la délégation sénégalaise a visité le parc national du Banc d’Arguin (Pnba) qui est «l’un des plus grands» parcs d’Afrique de l’Ouest. Avec ses 12 000 km2 partagés entre partie maritime (l’océan atlantique) et partie continentale (le désert du Sahara), le Pnba est une zone d’exception inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Le site est connu notamment pour ses belles plages et les millions d’oiseaux migrateurs qui y vivent.
Par Dié BA, emedia.sn