Mariam Nabatanzi, une Ougandaise de 43 ans, a eu 45 enfants, et a vécu plusieurs grossesses multiples. Mais ce “record” est dû à une histoire difficile et parsemée de malheurs. Le détail.
Mariam Nabatanzi, maman ougandaise de 45 enfants, est surnommée “la femme la plus fertile au monde”. Mais elle se serait probablement passée de cette célébrité.
Son histoire est pour le moins tragique. Abandonnée par sa mère à la naissance, elle a échappé de peu à la mort, après que sa belle-mère a tenté de tuer toute la fratrie. Mariée de force à l'âge de 12 ans à un homme de 40 ans, elle accouche à 13 ans de jumeaux, ses premiers enfants. Elle a eu ensuite eu 6 paires de jumeaux, cinq paires de triplés et cinq paires de quadruplés !
Maintenant âgée de 43 ans, Mariam Nabatanzi ne sera plus enceinte. Sur le site “Pourquoi docteur ?”, elle explique : « le gynécologue a coupé mon utérus de l’intérieur. C’était la grâce de Dieu de vouloir me donner (tant) d’enfants. »
Le médecin lui refuse la contraception
Pour avoir vécu ces grossesses multiples à répétition, Mariam Nabatanzi aurait souffert d’une prédisposition génétique à l’hyperovulation. Ses ovaires ont une taille anormalement grande, et ils libèrent plusieurs ovules à la fois, ce qui augmente la chance (ou le risque) d’avoir des grossesses multiples.
Mais Mariam Nabantanzi n'espérait pas avoir autant d'enfants, Six lui auraient suffi, a-t-elle confié. A 23 ans, elle est pourtant déjà mère de 25 enfants, pour la plupart nés de grossesses multiples. Malgré ses demandes répétées de contraception, son médecin refuse de lui prescrire la pilule, arguant de cette “hyperfertilité” pour motiver son refus. Les grossesses et les naissances se succéderont donc, jusqu'à atteindre 45 à l'âge de 43 ans.
Une vie de sacrifices
Quittée par son mari, la jeune femme a ensuite élevé seule la plupart de ses derniers enfants, dans des conditions très difficiles. La famille vit dans une maison de fortune au toit de métal, au milieu des champs, et doit chaque jour trouver de quoi manger. "J'ai grandi dans les larmes, mon mari m'a fait beaucoup souffrir. Je passe tout mon temps à m'occuper de mes enfants et à travailler pour gagner un peu d'argent", raconte-t-elle. Une vie de sacrifices et de pauvreté que Mariam Nabatanzi résume ainsi : "J'ai commencé à avoir des responsabilités d'adulte à un très jeune âge. Je pense n'avoir jamais connu la joie depuis ma naissance."