Un groupe de jeunes mauritaniens vient de se lancer dans la vente qualitative des viandes rouges dans le pays, avec comme point de départ la capitale Nouakchott.
Une initiative louable qui a suscité de encouragements et des félicitations de la part des consommateurs, habitués à acheter la viande sur les étalages insalubres et dangereux des marchés ou isolés, pris d’assaut la nuit tombée par les chiens et les chats errants.
Dans leur annonce publiée sur Linked In par Zeinebou Babah, les mauritaniens sont invités à découvrir une sélection de viandes fraîches et savoureuses.
« Nous sommes fiers de proposer des produits de qualité supérieure et nous sommes heureux de partager notre passion pour la viande avec vous », lit-on dans une invitation adressée au public afin de partager « une expérience culinaire inoubliable »
Faut-il rappeler à ce propos que la viande, une denrée très consommée dans les plats mauritaniens, est le produit qui se vend le plus dans des mauvaises conditions, depuis les abattoirs, son acheminement anarchique vers les marchés et son exposition aux mouches et aux intempéries et aux aléas sur les étalages.
C’est également le cas dans les dibiteries (Mechoui), vendus au niveau des carrefours, dans des endroits infestés par les ordures voire les latrines.
Une anarchie qui avait été d’ailleurs mise à profit par des investisseurs qui se sont lancés dans ce sous-secteur prometteur et fortement rentable, mais dont l’entrée souffre encore, en plus du monopole, d’insuffisances cruelles.
Il est également utile de mettre en exergue ici le grand intérêt accordé par les autorités dont le Président en personne à ce sous-secteur auquel un ministère exclusif a été dédié à savoir le Département dee l’élevage.
La Mauritanie compte une richesse des plus importantes dans la sous-région et l’Afrique en bétail, rappelle-t-on.
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