Atelier de lancement des projets financés par le GCERF en Mauritanie

 Atelier de lancement, ce lundi 4 mars, à Nouakchott, des projets financés par le Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience en Mauritanie. Les bénéficiaires sont les ONGs ADICOR, ECODEV et ID.

Dans un discours prononcé à l’ouverture de la rencontre, la Conseillère nationale du GCERF en Mauritanie, Sarah Ahmed Kelly, a expliqué que ces trois organisations ont présenté des programmes jugés probants par le Mécanisme de Soutien Pays, mettant au centre de leurs préoccupations des solutions alternatives crédibles et prometteuses, impliquant les acteurs clé, surtout les jeunes femmes et hommes issus de couches vulnérables.

« Leurs approches consistent à enclencher des dynamiques communautaires positives, promouvoir l’égalité des chances d’accès aux opportunités et d’œuvrer en même temps à renforcer la cohésion sociale afin de contribuer à la réalisation des objectifs de la politique nationale en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent », a-t-elle ajouté.

De son côté, le Secrétaire général du ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, Beit Allah Ould Ahmed Leswed, a rappelé que ces projets financés par le GCERF, à hauteur de trois millions de dollars, bénéficieront aux populations des wilayas des deux Hodhs, de l’Assaba et du Guidimagha.

« Leur mise en œuvre s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale et de plans et programmes intellectuels, culturels, économiques, sociaux et sécuritaires visant à éliminer le phénomène du terrorisme et de l’extrémisme violent », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Abdaim Lembareck Sidi, chef Cellule de coordination des projets d’ECODEV, s’est exprimé au nom des trois ONGs bénéficiaires.

« Le projet GCERF, le Global Community Engagement and Resilience Fund, est une réponse essentielle et novatrice aux défis que nous rencontrons dans le monde d’aujourd'hui, particulièrement en matière de lutte contre l'extrémisme violent et la radicalisation », a-t-il déclaré.

« Au cours des prochains mois, nous mettrons en œuvre, en collaboration avec le mécanisme Pays, des programmes de sensibilisation, de formation et d'accompagnement au niveau communautaire, visant à renforcer les capacités locales pour résister à l'extrémisme violent et à promouvoir des alternatives positives », a-t-il dit.

Il faut rappeler qu’un financement complémentaire de deux autres organisations locales au cours de l’année 2024 est également prévu. Il est également à noter que cet atelier de lancement a été coordonné par ADICOR.

Cridem

mer, 06/03/2024 - 10:49