Les propagandistes à l'origine de la rumeur relative à une présumée marginalisation de la population de la région du Nord par le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani ne peuvent, semble-t-il, se soustraite à deux hypothèses : soit l'ignorance de la réalité des nominations ou en feignant par préméditation de ne leur accorder aucune attention et d’observer, pour des desseins inavoués, les lanceurs de ce tintamarre.
Cette ignorance et cette négligence ne se sont pas limitées simplement à creuser un fossé entre les habitants du Nord et le pouvoir en place, mais se sont également étendues pour accuser le Président de vocables déconnectés de son éducation, alors qu’il avait pris l’initiative dès son premier jour au pouvoir, il y a plus de cinq ans, d’accorder à chacun la place qui lui convient.
Même l'opposition a reçu sa part et bénéficié de son intérêt, de sa considération et de son implication.
Alors comment ceux qui se sont empressés de soutenir son programme, de le défendre et de lui témoigner leur loyauté, comme c'est le cas des cadres, des notables et des habitants de la région du Nord peuvent-ils se trouver dans un tel rouleau compresseur.
La région du Nord, comme le reste des régions du pays, a été gâtée en matière des nominations faites par le Président de la République dans les gouvernements du premier mandat et à d'autres fonctions de haut rang.
En témoigne la présence d'une personne de la région dans toutes les formations gouvernementales du premier mandat, d’une seconde qui s’est vue confier le dossier le plus important du programme du Président, à savoir le dossier social avant d’être chargée du Département de l’équipement de des transports.
C’est aussi le cas d’une troisième issue du Nord qui a été maintenue au poste de Secrétariat Général du Département de l'Habitat, soit le portefeuille ministériel en vogue du projet de société du Président puis une quatrième coptée à la direction commerciale de la société de commercialisation du poisson, sans compter bien sûr d'autres qui ont occupé d'autres postes de haut rang dans divers secteurs vitaux.
Avec la formation du premier gouvernement du second mandat,, la région du Nord a repris deux postes qui lui ont été assignés par le Président de la République et auxquels, Son Excellence confie les deux dossiers les plus importants.
L’un concerne l'intérieur, portant sur le financement et le lancement d'importants dossiers sociaux (Taazur), tandis que le second est considéré comme la façade extérieure du pays qui s’emploie à améliorer son image auprès des partenaires et contribuant à drainer des accords et des prêts ainsi que des investissements tout en soutenant le processus démocratique, en plus de son rôle central dans la mise en échec des complots et des tentatives de distorsion dans les forums internationaux.
Il s'agit du Commissariat aux Droits de l'Homme, alors que les cadres de la région ont continué à conserver les postes de Secrétariat Général du Département de l’Habitat et de la Direction Commerciale de la Société de Commercialisation du Poisson, ainsi que de nombreux postes importants dans divers secteurs vitaux.
Force est de reconnaitre que les appels tendancieux que certains s'empressent de lancer et de faire circuler sur les réseaux sociaux à propos des relations du Président avec la région du Nord, ne prennent pas en compte l'importance qu'il accorde et qu’il continue d'accorder, à ses habitants. La preuve la plus évidente à ce titre et son souci d’effectuer une visite à Nouadhibou avant le lancement de la dernière campagne présidentielle, malgré ses préoccupations intérieures de gestion du pays, en particulier le souci relatif aux préparatifs de sa candidature et de sa campagne,.
L’autre porte sur sa gestion externe du dossier des relations internationales et de la présidence africaine. Son Excellence s’est personnellement enquis des préoccupations des habitants de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, et a formé un haut comité ministériel supérieur instruit de rester dans la capitale de la Wilaya et d’œuvrer au règlement des problèmes dont souffre la population, notamment dans le domaine du service public.
Il est temps que cette propagande bon marché cesse et que ceux qui la propagent en prennent conscience. Elle n'est pas fondée sur des preuves et n'est pas non plus étayée par des faits irrévocables. Il s'agit plutôt de simples tentatives de déformer le pouvoir et d'inciter la population. Ceux qui l’ont lancées doivent être convaincus qu’ils ne seront pas entendus ni par les cadres, non plus par les notables ou les populations de la région du Nord, comme elle n’affectera pas les efforts du Président dans le développement de région et l’implication de ses compétences dans la gestion des affaires du pays.
En bref, la manière avec laquelle le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani gouverne, est loin de ce que certains veulent délibérément commercialiser de gré et de ce que d’autres considèrent comme erroné.
Observateur et expert du Nord
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