Les deux parties en conflit en Libye se sont accusées mutuellement d'avoir violé un cessez-le-feu proposé par la Turquie et la Russie, alors que les combats se poursuivent autour de la capitale, Tripoli, dimanche.
Des échanges de tirs entendus dans les districts de Salaheddin et Ain Zara, selon l'agence de presse Reuters.
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Pourtant, les forces de Khalifa Haftar et celles du gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj ont accepté le principe d'une trêve dans les combats.
Les présidents turc et russe ont appelé à un cessez-le-feu qui doit commencer dimanche à minuit et cela, plus de neuf mois après l'offensive lancée contre Tripoli par l'Armée nationale libyenne du Maréchal Khalifa Haftar.
"Les milices du gouvernement d'union nationale ont violé la trêve sur plus d'un front de bataille, avec tous les types d'armes ", a déclaré un officier des forces fidèles à Khalifa Haftar.
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Le gouvernement dirigé par Fayez al-Sarraj a déclaré, de son coté, dans un communiqué avoir enregistré des violations du cessez-le-feu par "les milices de l'agresseur", allusion faite au Maréchal Haftar.
Fayez al-Sarraj renouvelle, cependant, son attachement à la trêve et souligne la nécessité d'un engagement de la part de la mission des Nations Unies et des parrains du cessez-le-feu pour son application de ''manière optimale ".
Toute tentative d'imposer un cessez-le-feu durable serait difficile à appliquer en raison de la nature éclatée et disparate des coalitions qui forment les forces armées sur le terrain
bbc