Selon une étude préliminaire chinoise, il n’existerait pas une mais deux souches de virus. Le type S, plus ancien, aurait muté en type L, plus virulent et à transmission plus rapide. Il se retrouve chez 70 % des cas déclarés.
A la date du 5 mars, 53.423 personnes ont déjà guéri du Covid-19. Un chiffre qui augmente beaucoup plus rapidement que le nombre de cas déclarés dans le monde, malgré les nouveaux foyers d’infection comme en Italie ou en Iran.
Certains cas de la maladie sont plus graves que d’autres, et l’on parle bien sûr des personnes plus vulnérables à ce type d’infections. Mais les effets du Covid-19, graves ou bénins, pourraient être également dûs à l’existence simultanée de deux souches différentes du virus SARS-CoV-2, si l’on en croit les travaux d’une équipe de chercheurs chinois.
Xiaolu Tang, de l’université de Pékin, et ses collègues viennent en effet de publier une étude surprenante dans National Science Review, une revue de l’Académie des sciences de Chine. En s’intéressant à l’étendue des divergences entre le SARS-CoV-2 et les autres coronavirus de la même famille, dont ceux que l’on trouve chez les chauve-souris, ces scientifiques ont mis en évidence un élément inattendu.
Il y aurait en effet non pas une mais deux variantes du virus du Covid-19, représentant deux étapes de l’évolution du virus. « Les analyses génétiques de 103 génomes de SARS-CoV-2 indiquent que ces virus ont évolué en deux types majeurs (désignés L et S) », assurent les auteurs
Nouvelobs