Près de 7 mois après son accession au pouvoir, la politique du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazwany suscite beaucoup d'espoir dans le cœur des citoyens et incite fortement à faire confiance à un avenir prometteur basé sur la réconciliation, la concertation et la répartition équitable des richesses et l’action pour l’enracinement de l’Etat de droit.
Il est clair que les mauritaniens vivent aujourd'hui une période caractérisée par la volonté des autorités supérieures de mettre de l’ordre dans maison intérieure, soit l’entreprise la plus importante parait-il, de l’histoire contemporaine, pour briser la glace de la politique intransigeante qui a pollué la scène politique pendant des décennies et fondée sur l'idée de la confrontation et non sur l'idée de travail d’équipe et des lignes d’action commune entre les protagonistes politiques.
Le serein nouveau président mauritanien, qui a juré de désamorcer les crises politiques, d’améliorer les conditions de vie de la population et de fixer la situation du pays comme trait d’union entre l'Afrique et le monde arabe, a gagné le cœur des citoyens, après le déclenchement de son gouvernement de sa guerre contre les trafiquants de faux médicaments, la fixation des prix des denrées alimentaires et la planification en vue de la construction de l'école républicaine.
Le nouveau président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a adopté une politique discrète et paisible et montré une forte et inédite capacité de gestion, après des années de tension politique.
Il a pu par ailleurs et grâce à une ouverture inconditionnelle, sur les forces politiques, poser des nouvelles normes de jeu, basées sur la concertation sur les questions centrales et l'échange continu d'idées au service du pays.
La situation intérieure se caractérise ainsi par un début de gestion des problèmes majeurs, à éviter les erreurs, à écouter les citoyens et à agir rapidement en réponse à la voix, à l’appel et aux attentes des mauritaniens ainsi qu’à lever les injustices ; ce qui a suscité une large satisfaction et un grand confort chez les citoyens.
La liberté d'expression exprimée à maintes reprises par les ministres a élevé quant à elle le moral de la sphère publique.
Au plan extérieur, le pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a ouvert le dossier du renforcement des relations avec les amis de la Mauritanie, puisque la capitale Nouakchott et d’autres wilayas ont accueilli les manœuvres militaires de Flintlock 2020, qui se sont poursuivies 10 jours durant (février dernier) avec la participation de 34 Etats arabes, africains et occidentaux.
Ce qui constitue en soi un message fort selon lequel, la Mauritanie est bel et bien présente dans les efforts de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et l’instauration de la paix dans la région.
Nouakchott a renforcé aussi son orientation en abritant le sommet du Groupe des cinq États du Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Tchad et Burkina Faso), hissé par la participation, la première du genre, du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sous le magistère du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, qui dirige un pays étendu et dont le désert occupe les trois quarts de la superficie.
La manière de gouverner et la prise de décision prônées par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouni semblent proches de la politique de "zéro problème" à l’intérieur et à l’extérieur.
Il s’agit d’une politique fondée sur la dispersion des pressions, la dissipation des différends, l’action à faire face au fardeau énorme hérité par le pouvoir, avec notamment, le renforcement du front intérieur en augmentant le pouvoir d'achat des citoyens et en ouvrant le champ des libertés (une nouvelle loi qui permet la bonne organisation des institutions civiles - en cours d’élaboration), l’augmentation du niveau des compétences de l’administration (nomination de jeunes activistes et la confiance accordée aux compétences), en plus du traitement ferme du racisme et de l'extrémisme et le contrôle des financements extérieurs.
Bien entendu, une institution telle que "Taazur" en tant que Délégation générale de solidarité nationale et de lutte contre l'exclusion avec une enveloppe financière allant jusqu'à 200 milliards ouguiyas est capable de créer un ambitieux programme de promotion économique et sociale au profit des groupes qui ont souffert d'inégalités et de marginalisation, et c'est là l'un des axes les plus importants des programmes du président "Mes engagements" qui peuvent changer la situation sociale vers le mieux.
D'un autre côté, les relations entre la Mauritanie et ses partenaires se renforcent et attirent des investissements arabes et du Golfe, pour être particulièrement un moteur du développement dans le pays (les Emirats Arabes Unis ont mobilisé à eux seuls 2 milliards de dollars d’investissements en Mauritanie).
L'administration a également décidé d'expliquer le système de réforme à l'Union européenne, à l'Union africaine et aux amis de la Mauritanie, avec à leur tête le Royaume d'Arabie saoudite, afin de renforcer les échanges commerciaux et d’attirer les investissements.
Il ne fait aucun doute que les plans de réforme sont confrontés à de nombreux problèmes, notamment les problèmes structurels liés à la corruption et au système administratif obsolète, l'influence du tribalisme et du régionalisme ancrés depuis des années dans les arcanes de l'administration, en plus des problèmes liés à la santé, à l’'éducation et à la sécurité intérieure.
Mais le calme dans le traitement des questions, la concentration des efforts sur la réforme, le rejet de l'échange de responsabilité entre les protagonistes et la ferme volonté de désamorcer les divergences ainsi que l’appel lancé à tous les Mauritaniens à participer à la construction de leur pays, en plus de la riche et parfaite connaissance du président de la situation globale du pays, grâce à un long cursus militaire et civil, tous ses facteurs conjugués, poussent les citoyens à nourrir de grands espoirs dans l’avenir.
Ce qui explique par ailleurs le calme politique traduit par le désir de réussir le processus de réforme mené par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani et le gouvernement de son Premier ministre l’ingénieur Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya, qui œuvre avec labeur et abnégation afin de concrétiser sur le terrain de la réalité et dans ses plus petits détails le programme du président, avec l’ambition de la Mauritanie d’être un Etat exportateur du gaz à l'horizon 2021.
La politique de «zéro problème » prônée par le pouvoir du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani est donc habilitée à tous les de vue à mettre le pays sur les bons rails pour les quatre prochaines années.