La période passée, marquée par la propagation des premiers cas de contamination de la pandémie du coronavirus dans le pays, s’est caractérisée par l’instauration d’un couvre-feu nocturne au niveau de la capitale Nouakchott et des Chefs lieux et villes des wilayas de l’intérieur de la Mauritanie.
Ordre fut donné alors aux éléments sécuritaires des divers corps de la gendarmerie, de la garde, de la police et du Groupement Spécial de Sécurité Routière (GSSR) pour assurer la mise en œuvre des mesures préventives prises pour contrer cette pandémie à propagation rapide.
Un sondage effectué sur le terrain auprès des citoyens par le correspondant de l’Agence Al Wiam d’Information, ayant couvert les différentes moughataas de Nouakchott, quant à l’interaction de ces unités sécuritaires précitées avec les habitants de la capitale, a crédité les agents du GSSR d’une bonne note.
En effet, le sondage met en exergue les qualités d’amabilité et d’attention témoignées par les agents du GSSR à l’égard de la population en particulier des malades, des personnes âgées et des handicapés.
Mais comme dit le proverbe, chaque succès a un revers et chaque règle a une exception.
Autant dire que l’attitude irréfléchie, isolée et regrettable d’un ou de deux agents de ce grand Groupement sécuritaire ne doit pas occulter l’essentiel comme elle ne doit pas nous pousser à diaboliser tous les éléments d'un grand dispositif sécuritaire qui a montré son utilité et sa raison d’être.
Le GSSR a constamment prouvé sa capacité à jouer un rôle actif et efficace dans le maintien de la sécurité, de l'organisation de la circulation routière et de l’implication louable dans la mise en œuvre stricte de mesures préventives visant à empêcher la propagation du coronavirus comme il a régulièrement tenu à être à la mesure des attentes placées en lui dans son interaction positive avec les citoyens au témoignage de tous.