La cacophonie fortement nourrie par le scepticisme et l’abattement continue de saper les efforts considérables déployés par le gouvernement visant à endiguer la propagation du coronavirus dit la pandémie du Covid-19 dans les rangs des populations, en particulier au niveau de ses grands foyers de prolifération dans les moughataas de la capitale, Nouakchott.
Après la tentative infructueuse de enregistrements audios dont les auteurs se disent professionnels et expérimentés qui revendiquent sans l’être réellement et leur médiatisation par les thuriféraires dans la ville à travers les réseaux sociaux, une espèce de marchands d’illusions et de chasseurs en eaux troubles prolifèrent dans le but de saper la confiance placée par les citoyens dans le gouvernement du Premier ministre l'ingénieur Ismaïl Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya auprès de l'opinion publique, en particulier pour ce qui concerne la gestion et la lutte contre la pandémie du Covid-19.
La dernière invention de ces faux génies et réfractaires des médicaments, est leur tentative de persuader les autres du manque du sérieux du gouvernement dans sa volonté d’encercler la propagation du coronavirus, en incitant à la nécessité d'adopter une fermeture complète en imposant un couvre-feu de 24h/24h pendant des semaines successives.
Il ne fait aucun doute que ceux qui suivent les tweets des auteurs de ces appels, sera surpis, puisqu’ils avaient été par le passé, les premiers à plaider pour la levée du couvre-feu et de l'assouplissement des restrictions, commes ils ont publié, pour donner suite à leurs revendications, plusieurs postings sur leurs pages Facebook dns les réseaux sociaux.
Les détracteurs du gouvernement doivent rester fidèles à leurs convictions et leurs opinions afin d’entourer leurs approches d’une part même infime de crédibilité.
Autrement dit, soient ils exigent la mise en œuvre de mesures strictes tout en assumant les responsabilités de leurs conséquences économiques et sociales que le gouvernement a décidé de réduire pour permettre aux citoyens de continuer au minimum requis leur vie normale, soit ils demandent l'annulation des mesures préventives tout en admettant qu’ils sont comptables de leurs répercussions sanitaires catastrophiques.
Cet à quoi le gouvernement ne répondra pas, préférant tenir le bâton du milieu afin que « maye mout leajel we la tibiss tadit » soit littéralement (traire les vaches dans le récipient tout en laissant les veaux téter).