Éditorial : / quitter "Insaf" le jour de la conquête… un coup de poignard au programme du Président de la République

Les listes de candidats aux élections législatives, municipales, régionales et nationales du parti au pouvoir "Insaf" ont mis l'engagement partisan à l'épreuve. De nombreux dirigeants et adhérents du parti se sont impliqués dans la campagne afin de permettre à "Insaf" d’obtenir une majorité parlementaire confortable aux futures législatives, afin de poursuivre avec assurance, espoir, aisance et loin de tout obstacle politique la mise en œuvre du programme de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

Ce qui constitue pour eux une contribution indispensable à la poursuite de son projet de société axé sur un train de réformes et d’acuis  sans précédent réalisés au profit des franges vulnérables, lesquelles ont bénéficié régulièrement d’actions sociales inédites au cours des trois dernières années

Mais une poignée de partisans dont malheureusement d’illustres leaders et  cadres d’"Insaf" ont préféré l'option du retrait et de la confrontation, donnant priorité à leurs intérêts étroits et égoïstes, déployant tous leurs efforts et leurs énergies afin de porter préjudice au taux de plébiscite du parti, qui obtiendra Inchaallah la majorité confortable, l’abandonnant au mauvais moment, dans une attitude qualifiée par le gouvernement, le parti et l'opinion publique d’agissement intervenu en dehors de son contexte propice.

Bien que l’impact sur le Parti d’Insaf dans les urnes  de cette fronde sera politiquement limité et ne changera pas la nature de l’actuelle carte politique, cette défection constitue toutefois du point de vue de l’éthique politique, un coup de poignard dans le dos du programme de Son Excellence le président de la République, à l'heure où il faut fédérer les rangs et affronter les adversaires.

Le Premier ministre, M. Mohamed Bilal Messaoud, a déclaré ouvertement et sans détour, que cette conduite est inacceptable et ne sera plus tolérée à l'avenir, laissant la porte ouverte devant ceux qui veulent revenir à la raison avant qu'il ne soit trop tard.

Ceux qui divisent les rangs d’"Insaf" en se retirant du parti et en se portant candidats à travers d’autres partis, même de la majorité, doivent choisir entre deux options sans troisième : soit rectifier immédiatement et sans délai l’erreur ou se considérer, à jamais hors du cercle de soutien du programme de Son Excellence le président de la République.

Agence Al Wiam El Watani

ven, 05/05/2023 - 15:48