Éditorial : Unanimité totale sur la valorisation de l’encrage des piliers de l'Etat de droit et de la séparation des pouvoirs

Les mauritaniens toutes catégories confondues, hommes politiques  tant de la Majorité que de l’Opposition, indépendants, leaders d'opinion, hommes des médias, blogueurs et grand public, apprécient et valorisent à l’unanimité ce qui a été réalisé et ce qui en train de se concrétiser en matière de redynamisation des lois punitives et criminalisant les corrompus, les prédateurs des biens publics et les pilleurs des richesse du pays, dans un processus d'enquête sans précédent, inauguré par le Parlement et arrivé entre les mains de la police chargée des crimes économiques et financiers.

 

Un processus qui sera clos par la justice, à laquelle revient le dernier mot à dire, loin de tout ingérence de l’Exécutif, en fidélité à l’engagement fait par le président de la République, de ne pas interférer dans les compétences des pouvoirs législatif et judiciaire, consacrant du coup le principe de la séparation des pouvoirs prôné par la constitution et soutenu par les lois.

 

Cette unanimité devenue aujourd’hui une réalité incontestée, inédite de la vie de la Patrie et vécue par les mauritaniens, aurait été une utopie, sans les pas louables franchis en matière de confiance renforcée, d’acquis accumulés et de pouvoirs séparés et indépendants promis et matérialisés, par le  Président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

 

Sans cette volonté sincère, la commission d'enquête parlementaire n'aurait pas été en mesure d'abattre son gigantesque travail, les conditions appropriées à l’indépendance du ministère public, qui supervise les instructions menées par la police anticorruption, ne seraient jamais réunies et l’opinion n’aurait pas exprimé sa confiance aux verdicts des juges qui seront prononcés au cours des procès attendus, loin de toutes les formes de pression.

 

Le président de la République s'est engagé dans son programme électoral, voté par la majorité des électeurs, à établir cet Etat de droit au sein duquel, les autorités opèrent de manière équilibrée et harmonieuse ainsi qu’à instaurer la justice entre les citoyens, puissants et faibles, afin que le droit de chacun lui soit restitué ; ce qui cadre parfaitement avec les promesses qui deviennent au fur et à mesure des faits attestés par la réalité du terrain.

 

Sous l’Etat de droit, dont les piliers ont été élevés dans un délai d'un an du premier mandat quinquennal du président, l’assurance et la quiétude de tous sur les richesses du pays et de l'instauration de la justice à travers la sanction des personnes impliquées dans la corruption ne feront que se renforcer progressivement.

 

La chance sera également donnée aux innocents d’être réhabilités et d’être nommés dans les fonctions publiques.

 

La conviction de chacun de faire confiance à la sécurisation des richesses du pays, désormais mis à l’abri des voraces et des hors la loi, serait quant à elle un moteur de développement, d’unité et de cohésion sociale, tournant à jamais la triste page des pillages systématiques des richesses, de l’amateurisme, du laisser-aller et de l’anarchie.

 

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jeu, 27/08/2020 - 16:51