Éditorial: Après une fermeture qui a duré dix ans en raison du virus de la «corruption», la Mauritanie ouvre la voie à la citoyenneté

Nous vivons désormais au sein d'une «nouvelle Mauritanie», avec tout ce que cette expression signifie de positif, permettant au cercle de la citoyenneté de s’agrandir au détriment des appartenances étroites, considérées par certains depuis longtemps comme une patrie de substitution, formant le long de la gestation du pays, des petits-Etats au sein de l’Etat Nation, en raison de l’incapacité de la mère patrie de serrer dans ses bras et d’allaiter ses enfants.

 

Mais, la mère a repris sa conscience et retrouvé sa tendresse et son amour pour ses fils, et a commencé à les prendre en charge, à les nourrir, à mettre fin à leur soif et à les sécuriser.

 

Et bien plus important que tout ce qui précède, elle s’est investie afin de les unir sous son drapeau flamboyant, de les rassembler sous ses ombrages épais et à les convaincre qu'elle ne les abandonnera jamais, qu'il n'est plus nécessaire, après aujourd'hui, de penser à lui chercher des alternatives.

 

Le président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a créé, au cours d’une seule année de la gouvernance du pays, l'atmosphère propice pour que le citoyen retrouve la confiance dans son pays d'origine, à travers l’adoption d’une stratégie d’ouverture politique ayant contribué à la participation de tous dans les efforts visant à dresser la tente du pays et à impliquer tous pour tirer profit de ses richesses, demeurées des fortunes inaccessibles à la merci d’autrui. .

 

Outre cette ouverture, venue après une fermeture complète imposée pendant une longue et infernale décennie par le virus de la «corruption», le président de la République a tenu à matérialiser à la lettre la constitution, notamment pour les articles relatifs à la séparation des pouvoirs.

 

En effet, le président a instruit le pouvoir exécutif à s'abstenir des tentatives visant à influer ou à s'immiscer dans le travail des autres pouvoirs.

 

Ainsi le Parlement a retrouvé ce qui lui faisait défaut dans cette indépendance des pouvoirs, s’employant à s'acquitter de ses responsabilités envers ses électeurs, à utiliser ses compétences de surveillance et de sanction, avant de créer une commission parlementaire chargée de mener des investigations sur les principaux dossiers de corruption survenus au cours de la dernière décennie.

 

Le pouvoir judiciaire s’est revigoré quant à lui, en tirant profit de la politique du président qui consacre la séparation des pouvoirs, saisissant avec pleine souveraineté le dossier de la corruption, incarné par le rapport de la commission d’enquête parlementaire qui lui a été transmis par les députés.

 

Un rapport sur la corruption dont personne ne pouvait imaginer l’ampleur, la gravité, les impacts futurs sur l’économie du pays et sa situation sociale et sécuritaire.

 

A cela s’ajoute, le rejet catégorique du président, de ces initiatives politiques que certains cercles, notamment de la majorité, ont tenté de lancer, pour lui exprimer leur  soutien, disant c’est fini à jamais avec l’hypocrisie, les thuriféraires et les mensonges.

 

La visite effectuée par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani aux villes de l'Est du pays, à la suite des dégâts causés par les pluies torrentielles dans ces zones au cours de ces dernières semaines, est perçue quant à elle, comme l’expression du refus total de la flagornerie et de la duperie, enterrant et pour toujours les initiatives tribales et régionales sous la terre de la loyauté envers la patrie.

 

En effet, la visite d’information du président à l’intérieur était la première du genre non annoncée.

 

Elle s’est singularisée aussi par le fait qu’elle n’a pas donné l’occasion aux hommes politiques, cadres, hommes d’affaires et notables de se bousculer avec les autochtones des localités visitées ; permettant ainsi au président d’entrer en contact direct avec les sinistrés, loin de tout intermédiaire, écoutant leurs doléances, partageant leurs préoccupations, leur prêtant l’efficace assistance matérielle et morale et s’engageant à résoudre leurs problèmes.

 

La politique adoptée par le président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, depuis son arrivée au pouvoir, évolue régulièrement vers la consolidation de l'État de citoyenneté, loin des appartenances étroites qui n'apportent ni avantage et ne protègent contre aucun préjudice.

 

La Rédaction

 

https://alwiam.info/ar/12435

jeu, 17/09/2020 - 23:29