Les armateurs de pêche se rendent quotidiennement au ministère des pêches et de l’économie maritime, dans l’espoir de trouver une solution à leurs problèmes relatifs à l’observation des nouvelles instructions leur imposant des conditions qu'ils jugent injustes et inapplicables.
150 navires sont toujours immobilisés, du fait qu’ils n’ont pas encore reçu l'autorisation de reprendre leurs activités halieutiques, a affirmé une source au sein des armateurs à l'Agence Al-Wiam d’Information.
La loi que le ministère veut imposer aux armateurs est entièrement calquée sur la loi française de 2013 et ne s’adapte en aucun cas à la Mauritanie, a ajouté la source précitée.
L’actuelle crise du secteur des pêches est due à l'absence d’une stratégie claire, qui s’harmonise avec la nature des mauritaniens ainsi qu’à l'ignorance des responsables du secteur et à l’absence d’une surveillance ferme, ont souligné certains opérateurs halieutiques, comme mentionné dans la lettre du wali de Dakhlet-Nouadhibou, en plus de l’inexpérience du ministre de tutelle et du directeur de la Marine Marchande, pour un secteur qui requiert des compétences et une connaissance approfondie de ses plus petits détails.
Les propriétaires de bateaux de pêche se plaignent par ailleurs de la longue absence du directeur de la marine marchande de son bureau, dans lequel il ne reste que prés de 20 minutes après l’écoulement des premières heures de permanence, avant de s’éclipser des regards.
Une attitude qui conduit à laisser les dossiers relatifs aux navires trainer dans les tiroirs et bloqués dans son bureau, d’où les énormes préjudices subis par ces bateaux et l’impact négatif considérable consécutif à un tel comportement sur les investisseurs du secteur.