Fortune, état de santé, évacuation en France… La nouvelle avocate de l’ancien président mauritanien, dont le procès doit s’ouvrir prochainement à Nouakchott, répond aux questions de Jeune Afrique.
Les fuites dans la presse mauritanienne des conclusions de l’enquête du pôle anticorruption recensant les avoirs de Mohamed Ould Abdelaziz et de sa famille ont eu un effet retentissant dans le pays.
L’ancien président serait en effet à la tête d’une fortune estimée à 90 millions de dollars acquise illégalement, selon le juge. Ces révélations surviennent alors qu’il a été renvoyé le 1er juin devant le tribunal, avec dix de ses co-accusés.
Son ancien ministre de l’Économie et des Finances, Moctar Ould Diay, et l’ex-patron de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (Snim), Hacena Ould Ely ont, eux, été relaxés.
« Si Mon Client Mohamed Ould Abdelaziz Avait Voulu Fuir, Il L’aurait Déjà Fait », se défend son avocate libanaise Sandrella Merhej .