Avec la fin du dépouillement du deuxième tour des élections législatives et l'annonce de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des listes définitives du parlement postélectoral et des conseils régionaux et municipaux, tous les regards sont rivés aujourd’hui vers la formation d'un nouveau gouvernement dont la configuration sera annoncée par la force de la constitution et qui exige, au terme d’élections générales de la dimension des scrutins de mai courant, la mise en place d’une nouvelle équipe.
Nous sommes conscients du fait que le Président de la République tient, à l’occasion de la formation ou de tout remaniement ministériel, à privilégier les compétences nationales qui ne sont pas forcément issues des partis, mais qui satisfassent son ardent souhait de mettre en œuvre son programme, de télécharger ses visions et d'exécuter ses instructions dans l’intérêt des citoyens qui lui ont confié, par son élection leur présent et leur avenir.
Toutefois, les conseillers du Président de la République au palais, et ceux dont l'avis est pris en compte dans la direction du parti au pouvoir, doivent prendre en considération, le fait que le prochain gouvernement, en plus de son rôle naturel dans la continuité dans la voie de la réalisation du projet de société et du programme "Taahoudati" du Président de la République , se retrouvera face à la responsabilité directe de la gestion du dossier politique à un moment où le pays connaîtra une consultation présidentielle, qui requiert un degré élevé d’éveil politique, de mobilisation publique et de rivalité acharnée avec les opposants et les candidats potentiels pour la haute fonction de la pyramide Etat.
Le nouveau gouvernement doit être politique par excellence, puisqu’il n'y a pas de place pour les technocrates dans un contexte politique sensible pour le pays qui profile à l’horizon et dans les tous prochains mois.
La future étape nécessite de prendre en compte les efforts qui ont abouti à une majorité parlementaire confortable et à un contrôle quasi total des conseils régionaux et municipaux. Ceci est dû au fait que les fonctions gouvernementales doivent rester l'apanage de ceux dont l'expérience des dernières élections a prouvé l’importance des masses populaires qui leur sont acquises, leur capacité de mobiliser les troupes et de mener des campagnes tout azimut pour réaliser des résultats significatifs au profit du bras politique du Président de la République.
C'est par eux seuls que le pays restera sur la voie de l'accomplissement des acquis, c'est sur eux seuls que le pays restera sur les rails des réalisations et c’est sur ceux qu’il est possible de compter dans la poursuite de leur avancement qu'ils soient hors ou dans l’actuelle formation gouvernementale.
Bien que ceux qui ont planifié, soutenu et déployé des efforts louables et fructueux au cours de la récente campagne sont nombreux, il n’en demeure pas moins que les ministres qui ont prouvé leur valeur politique et récolté des résultats louables, grâce à la sueur de leur compétence, dévouement et maturité politique, pour le compte du parti Insaf , étaient rares, ces artisans du plébiscite doit être reconduits dans le prochain gouvernement, en guise d’encouragement et de reconnaissance pour leurs honorables résultats électoraux ainsi que pour faire bénéficier leur expérience sur le terrain au grand duel politique à venir.
Le Parti Insaf a récolté ce que le Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire, M. Sid’Ahmed Ould Mohamed, a semé dans la wilaya du Hodh Charghi.
En effet, le triomphe du parti a été remarquable et inédit. Le ministre est parvenu aussi grâce à son dextérité politique et sa sagesse, à faire gagner le parti Insaf deux sièges dans nos communautés expatriées à l'étranger à savoir les circonscriptions Europe et Afrique.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, a pu également, grâce à ses compétences et à son savoir-faire politique à organiser des concertations préparatoires aux élections avec l'éventail politique représenté par les partis de la Majorité et de l’opposition.
En effet, il est arrivé, avec sa fermeté et sa rigueur à assurer les conditions de sécurité qui ont permis le bon déroulement de la campagne électorale, les opérations de vote, le dépouillement et la proclamation des résultats. Des conditions de sécurité favorables dépourvues de tout incident de nature à nuire à la quiétude et à la sécurité.
Nul doute que ces deux hommes bénéficieront de l’attention nécessaire de Son Excellence le Président de la République, par leur maintien dans le prochain gouvernement.